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  • Je suis née après 4 fœtus morts : 3 fausses couches et une grossesse extra-utérine. Son médecin avait dit à ma mère qu’elle n’aurait jamais d’enfants. Elle avait 32 ans et en était désespérée. Elle a changé de médecin, on lui a donné un traitement, et me voilà. » Ce pourrait être une phrase d’un roman, c’est ainsi que Caroline Lamarche répond à nos premières questions. On y entend cette manière d’énoncer crûment les faits et de mettre la vie à la fin d’une phrase débutée par la mort. Née le même mois qu’Ornella Muti et Bruce Willis, Caroline Lamarche est issue de la bourgeoisie industrielle wallonne. « On sait (...)

    Caroline Lamarche

  • Annie Le Brun en quatre apparitions. Dans la presse, en revue, à la télévision et au cinéma. Celle qui incarne à merveille depuis près de cinquante ans l’électron libre des lettres assume le rôle de repère, en insufflant de la poésie et en carbonisant au feu de sa pensée les médiocrités et lâchetés en vigueur dans les milieux intellectuels et culturels. Elle a rarement varié. Elle n’a jamais perdu de vue ce qu’elle tient pour de la littérature, mais aussi de l’art – le luxe de l’essentiel – et l’horizon que cela ouvre. La toute première fois que son nom est imprimé, c’est le 18 août 1942 dans les pages de (...)

    Annie Le Brun

  • Si partir c’est mourir un peu, alors Laird Hunt a dû mourir beaucoup. L’écrivain américain qui fait paraître ce mois-ci son dixième roman en France (le huitième traduit) a conséquemment dû naître plusieurs fois. Par exemple dans l’Indiana vers 1981. Il a alors 13 ou 14 ans et vient vivre jusqu’à la majorité chez celle qui va hanter une partie de son œuvre : sa grand-mère paternelle. À moins que ce ne soit un peu plus tard au Japon que l’écrivain naît. C’est en effet chez les Nippons que sa première nouvelle paraît dans la revue Printed Matter que deux Anglais publiaient à Tokyo dans les années 1980. Les (...)

    Laird Hunt

  • En août 2005, la rentrée littéraire nous avait conduits du côté d’Asnières et de Bécon-les-Bruyères sur les traces des personnages de La Serveuse était nouvelle qui paraissait, dix ans après le premier livre de son auteur, Dominique Fabre. En dix ans, l’homme avait publié sept romans, où deux voies se dessinaient. Celle de l’adulte, piéton des Hauts-de-Seine et de Paris (Moi aussi un jour j’irai loin ou Mon quartier), celle de l’enfant, Edgar, qui donnait à deux romans, Ma vie d’Edgar et Fantômes une émotion brute, poignante et fragile. Il nous avait semblé que La Serveuse était nouvelle était un fort (...)

    Dominique Fabre

  • À quoi reconnaît-on qu’un écrivain contemporain devient un classique ? À la parution d’inédits, de nouvelles traductions, à la réédition d’un même livre sous un autre titre : ainsi d’Aventures d’Italo Calvino récemment recyclé par Folio à trois mots près sous son titre original Les Amours difficiles (Gli amori difficili). S’agissant de Calvino, ces événements éditoriaux à l’occasion du centenaire de sa naissance le confirment comme un « écrivain populaire » en France. Son œuvre de fiction comprend même des livres pour le rayon « Jeunesse » : les Contes italiens, Romarine, ou Forêt, racine, labyrinthe, à lire aux (...)

    Italo Calvino

Notre sélection

Domaine français Nétonon Noël Ndjékéry

Il n’y a pas d’arc-en-ciel au paradis Editions Hélice Hélas
2022
Établi en Suisse, Nétonon Noël Ndjékéry raconte l’histoire d’une région qui englobe le Tchad, à travers une fresque dotée d’une île utopique. Né en 1956 au Tchad, Nétonon Noël Ndjékéry s’était fait remarquer déjà en 2019 avec Au petit bonheur la brousse qui relevait de la satire. La vie politique tchadienne y était décortiquée et moquée, ça n’est plus l’objet de la fresque que le prosateur aux trois N. propose avec Il n’y a pas d’arc-en-ciel au paradis. Abordant l’histoire du Tchad. « Face au premier Européen à rafraîchir le bleu...
Éric Dussert
mai 2022
Le Matricule des Anges n°233

Domaine étranger Marilynne Robinson

Jack Editions Actes Sud
2022
Il arrive qu’un amour impossible rende la vie possible : Marilynne Robinson nous conte la rédemption de Jack, amant burlesque et chevaleresque à la fois. L’incipit est pour le moins curieux : un homme et une femme dialoguent dans la rue mais on devine que l’essentiel a eu lieu avant. Une scène, au restaurant, s’est mal passée, et l’homme raccompagne la femme chez elle – mais nous n’en saurons pas plus… pour l’instant. Des indices, peu à peu, se mettent en place, la plupart du temps par le biais de dialogues : le second, nocturne, a lieu dans...
Thierry Cecille
juin 2022
Le Matricule des Anges n°234

Poésie Laurent Albarracin

Manuel de Réisophie pratique Editions Arfuyen
2022
C’est dans la présence concrète de la chose que gît la promesse de la poésie, ce que Laurent Albarracin nous démontre dans un revigorant manuel. Que nul n’entre ici s’il n’est tautologue », prévient d’emblée le poète, qui a justement fait de la tautologie un axe majeur de sa poétique. Puisque « c’est à sa dimension de chose que se mesure la chose », étant entendu que la chose, étant une chose, ne serait être autre chose que ce qu’elle est, une chose, il ne restait au poète qu’à se retrousser les manches pour inventer, non pas ex...
Guillaume Contré
juillet 2022
Le Matricule des Anges n°235

Théâtre Jean Cagnard

Animaux extraordinaires Editions Espaces 34
2022
Pour Jean Cagnard, le chemin du deuil c’est comme « revenir d’un voyage avec une valise vide ». La mort, on y pense souvent de façon un peu abstraite. Elle est là, on la côtoie régulièrement, dans les informations quotidiennes, les maladies, les guerres, les accidents, les catastrophes naturelles… Et puis un jour, la mort frappe un proche. Et devient un puissant révélateur. Dans son texte Animaux extraordinaires, Jean Cagnard met en jeu un homme, un fils, qui parle après la mort de la...
Laurence Cazaux
septembre 2022
Le Matricule des Anges n°236

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