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Corpus Auteurs

Gros plan

  • En août 2005, la rentrée littéraire nous avait conduits du côté d’Asnières et de Bécon-les-Bruyères sur les traces des personnages de La Serveuse était nouvelle qui paraissait, dix ans après le premier livre de son auteur, Dominique Fabre. En dix ans, l’homme avait publié sept romans, où deux voies se dessinaient. Celle de l’adulte, piéton des Hauts-de-Seine et de Paris (Moi aussi un jour j’irai loin ou Mon quartier), celle de l’enfant, Edgar, qui donnait à deux romans, Ma vie d’Edgar et Fantômes une émotion brute, poignante et fragile. Il nous avait semblé que La Serveuse était nouvelle était un fort (...)

    Dominique Fabre

  • Annie Le Brun en quatre apparitions. Dans la presse, en revue, à la télévision et au cinéma. Celle qui incarne à merveille depuis près de cinquante ans l’électron libre des lettres assume le rôle de repère, en insufflant de la poésie et en carbonisant au feu de sa pensée les médiocrités et lâchetés en vigueur dans les milieux intellectuels et culturels. Elle a rarement varié. Elle n’a jamais perdu de vue ce qu’elle tient pour de la littérature, mais aussi de l’art – le luxe de l’essentiel – et l’horizon que cela ouvre. La toute première fois que son nom est imprimé, c’est le 18 août 1942 dans les pages de (...)

    Annie Le Brun

  • Je suis née après 4 fœtus morts : 3 fausses couches et une grossesse extra-utérine. Son médecin avait dit à ma mère qu’elle n’aurait jamais d’enfants. Elle avait 32 ans et en était désespérée. Elle a changé de médecin, on lui a donné un traitement, et me voilà. » Ce pourrait être une phrase d’un roman, c’est ainsi que Caroline Lamarche répond à nos premières questions. On y entend cette manière d’énoncer crûment les faits et de mettre la vie à la fin d’une phrase débutée par la mort. Née le même mois qu’Ornella Muti et Bruce Willis, Caroline Lamarche est issue de la bourgeoisie industrielle wallonne. « On sait (...)

    Caroline Lamarche

  • Si partir c’est mourir un peu, alors Laird Hunt a dû mourir beaucoup. L’écrivain américain qui fait paraître ce mois-ci son dixième roman en France (le huitième traduit) a conséquemment dû naître plusieurs fois. Par exemple dans l’Indiana vers 1981. Il a alors 13 ou 14 ans et vient vivre jusqu’à la majorité chez celle qui va hanter une partie de son œuvre : sa grand-mère paternelle. À moins que ce ne soit un peu plus tard au Japon que l’écrivain naît. C’est en effet chez les Nippons que sa première nouvelle paraît dans la revue Printed Matter que deux Anglais publiaient à Tokyo dans les années 1980. Les (...)

    Laird Hunt

  • À quoi reconnaît-on qu’un écrivain contemporain devient un classique ? À la parution d’inédits, de nouvelles traductions, à la réédition d’un même livre sous un autre titre : ainsi d’Aventures d’Italo Calvino récemment recyclé par Folio à trois mots près sous son titre original Les Amours difficiles (Gli amori difficili). S’agissant de Calvino, ces événements éditoriaux à l’occasion du centenaire de sa naissance le confirment comme un « écrivain populaire » en France. Son œuvre de fiction comprend même des livres pour le rayon « Jeunesse » : les Contes italiens, Romarine, ou Forêt, racine, labyrinthe, à lire aux (...)

    Italo Calvino

Notre sélection

Domaine français Manfred Kahn

Le Vestibule des lâches Editions Rivages
2022
Écossais de naissance, mais écrivant en français, Manfred Kahn nous livre un premier roman noir violent et étouffant. On a beaucoup parlé, il y a quelque temps, de « rural noir », expression désignant le roman noir en pleine nature et les sombres aspects que peut prendre parfois la vie campagnarde. Le Vestibule des lâches, premier roman de Manfred Kahn, pourrait s’approcher de cette définition, cependant il s’en détache, va plus loin, et serait sans doute plutôt à ramener vers une forme de nature writing à...
Lionel Destremau
mai 2022
Le Matricule des Anges n°233

Domaine étranger Ludmila Oulitskaïa

Le Corps de l’âme Nouveaux récits
Editions Gallimard
2022
Misère d’ici-bas, splendeur d’au-delà : la prose de Ludmila Oulitskaïa éclaire Le Corps de l’âme. Avec un titre en forme de paradoxe, l’on ne peut s’attendre à des clichés lénifiants. Une interrogation tant charnelle que métaphysique s’inscrit au fronton de ces « nouveaux récits » au nombre d’une douzaine. « Toute cette viande, où est son âme, je vous le demande ! » crie l’un d’entre eux. Ainsi pouvons-nous jouer avec les titres : s’il y a « une mort », une « autopsie », peut-être...
Thierry Guinhut
juin 2022
Le Matricule des Anges n°234

Poésie Henri Droguet

Toutes affaires cessantes Editions Gallimard
2022
D’une beauté violente, les poèmes d’Henri Droguet enchantent par leur aventureux désordre et leur fruité d’inconfort tonique. Diablement vivifiante et ivre de vent, la poésie d’Henri Droguet. Hérétique et quelque peu sauvage aussi. Ça secoue, ça se déploie, ça rape et ça rit, ça se rattrape comme le funambule sur son fil. Faite de chutes et d’élans, elle obéit à la logique de l’instant et aux diktats de la météorologie. C’est vif et intense, dense et subtil avec un sens certain de l’incommensurable. Elle est faite...
Richard Blin
juin 2022
Le Matricule des Anges n°234

Théâtre Jean D’Amérique

Opéra poussière Editions Théâtrales
2022
Avec son Opéra, l’écrivain haïtien Jean D’Amérique révoque « le destin de poussière » des oubliées de l’Histoire. Poète, romancier, dramaturge, Jean D’Amérique, né en 1994 à Haïti, est devenu la figure de proue de la nouvelle génération d’écrivains de son pays. Il dédit son Opéra poussière « A la mémoire de Sanite Bélair, résistante anticolonialiste haïtienne, assassinée par les colons français en 1802 », à l’âge de 21 ans. Elle s’était engagée dans l’armée révolutionnaire où elle avait gravi des...
Laurence Cazaux
juillet 2022
Le Matricule des Anges n°235

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