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auteur Mehdi Belhaj Kacem

A propos

« Je ne peux que rire de moi-même, si je me vois en train de bricoler du roman. » Pierre Michon et Mehdi Belhaj Kacem ont, chacun de son côté, inscrit l’écriture dans un processus charnel d’une rare violence. Porteur, chacun, de pas mal d’estime pour le travail de l’autre, ils se livrent ici dans cette correspondance comme il leur a été peu souvent l’occasion de le faire. Premier volet d’une correspondance de deux exigences littéraires qui savent ne pas s’épargner. Mehdi Belhaj Kacem : Il y a toujours eu chez vous une défiance extrême à l’égard non seulement de la technicité littéraire, mais aussi à l’égard de la technique tout court ; ce qui a fait de votre œuvre la seule contemporaine à accéder au chant -ou en tout cas à ma connaissance à l’atteindre à ce point. En vous engageant dans l’ambitieux projet de L’Origine du monde, il vous était difficile d’esquiver l’implication technique ; d’où l’avortement apparent de ce projet. Ma question est donc la suivante : par quelle aberrante inconscience, ou par quelle autre raison, vous êtes-vous lancé...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

Il me semble toujours prendre les choses...

Lors de son entretien au Matricule N° 9, le jeune Mehdi Belhaj Kacem n’accordait que peu de respect aux écrivains contemporains. Seuls échappaient à son jugement sévère Julien Gracq (« cette vieille Baderne » et Pierre Michon pour lequel l’hommage avait été appuyé. L’auteur des Vies minuscules a lu Mehdi Belhaj Kacem avec plus que de l’intérêt. Deuxième volet d’une correspondance aiguisée. Il me semble toujours prendre les choses par plus bas que le bas «  Pierre Michon : Vous lisant, on est doublement agressé -et réconforté : on est d’un côté violemment immergé dans ce temps que nous vivons, dans cette mosaïque barbare de marginalités exaspérées et redondantes qu’est notre monde ; et on a en même temps l’impression d’être confronté à quelque chose de très ancien, la grande...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

Medhi Belhaj Kacem

En un été et deux romans, Medhi Belhaj Kacem s’est construit une oeuvre qui devrait compter dans ce siècle. Maniant la langue française comme peu savent le faire, MBK inocule son virus dans la littérature molle. L’arrivée du premier roman de Medhi Belhaj Kacem, au début de l’été, s’accompagnait d’une évidence rarissime : celle d’avoir là un très grand écrivain. Si Cancer (cf MdA N°8) est le roman du sortir de l’adolescence, 1993 qui paraît aujourd’hui poursuit chronologiquement l’expérience intérieure du dénommé Kacem. On le retrouve S.D.F., rongé par la faim. « De la tête aux pieds j’étais...
octobre 1994
Le Matricule des Anges n°9

Ouvrages chroniqués

L’antéforme
de Mehdi Belhaj Kacem
1997
Pulsée par l’explosion atomique d’Hiroshima, l’écriture de L’Antéforme est un souffle d’une puissance gigantesque, dans lequel sont pris le corps et la pensée. Avec ce livre, Mehdi Belhaj Kacem ose prendre en charge « cette remise en question fondamentale de l’humanité en tant que telle, en tant que genre, espèce, mais aussi du corps, dans l’acception qui avait prédominé jusque-là : une complexion organique limitée et précisément démarquée et séparée du monde ». L’homme héritier d’une conception dualiste disparaît corps et âme avec Hiroshima, pour laisser place à l’homme renaissant de...
Antoine Daguin
juin 1998
Le Matricule des Anges n°23
Cancer
de Mehdi Belhaj Kacem
1994
A 17 ans, Mehdi Belhaj Kacem a écrit un premier roman d’une violence Inouïe. Naissance d’un écrivain, fils spirituel de Ducasse et des Pink Floyd. Le Brûlot de Satan Rarement dans notre récente histoire littéraire, premier roman aura porté en lui autant de promesses, autant d’énergie et autant de révolte. Si l’éditeur ne l’a pas encore fait, il faudrait qu’il envoie le livre à certains de nos ministres, il s’offrirait ainsi de bonnes chances de bénéficier de la publicité d’une censure (pour outrage aux bonnes mœurs ? Pornographie ?). Cancer est écrit avec la bile d’un narrateur, dont le style parfois, la posture face au monde en tout cas, fait immanquablement penser à l’Ignatius J. Reilly de la Conjuration des imbéciles. Normal,...
avril 1994
Le Matricule des Anges n°8
Vies et morts d’Irène Lepic
de Mehdi Belhaj Kacem
1996
Le troisième livre de Mehdi Belhaj Kacem est une formidable entreprise de libération de l’individu. Vies et morts d’Irène Lepic, par la rigueur de la pensée qui s’y fait jour, prend l’apparence d’un manifeste intime. A priori, il ne devrait pas être difficile de faire de Mehdi Belhaj Kacem un auteur phare (pour ne pas dire « culte ») de la jeune génération. Beau gosse, un brin décalé, le garçon possède un talent indéniable -c’est-à-dire immédiatement visible- et une vitalité dans l’écriture qui ferait frémir n’importe quel stakhanoviste de la machine à écrire. N’en est-il pas, à 23 ans, à son troisième ouvrage ? Reste que, justement, ce qu’il écrit devrait le tenir éloigné, pour un certain temps en tout cas, de la grosse machinerie médiatique. À moins de supposer que notre société puisse accueillir...
Thierry Guichard
février 1996
Le Matricule des Anges n°15