éditions Métailié
A propos
Métailié, le feu sacré
Vingt-trois ans d’édition, un catalogue ouvert à tous les vents, pourvu qu’ils soient poivrés, un cœur qui palpite, du côté de l’Amérique latine. Anne-Marie Métailié publie avec ferveur des "long-sellers".
Elle a appris le portugais pour lire Carlos Drummond de Andrade et fondé sa maison d’édition parce que les auteurs espagnols qu’elle aimait étaient introuvables en France. Les éditions Métailié sont aujourd’hui indissociables de la littérature sud-américaine ; la presse et les libraires la soutiennent ; elle n’est plus une inconnue. Anne-Marie Métailié le reconnaît volontiers tout en affirmant être encore une petite structure -à l’échelle de Saint-Germain-des-Prés, il va s’en dire- toujours sur la corde raide. Alfredo Bryce-Echenique, c’est elle. Luis Sepúlveda, c’est encore elle. Les...
Ouvrages chroniqués
Caramel vert
Illustration(s) de Baude
de
Fernando Ampuero
Lmda N°28
Caramel vert est un mot de passe qu’il est nécessaire d’énoncer clairement afin d’entrer dans une villa très protégée de la banlieue de Lima, au Pérou. Là, se trouve le repère d’un parrain local tel que l’on peut l’imaginer en Amérique du Sud. Aussi odieux que malin. Le jeune héros de Fernando Ampuero, Carlos, n’y entrera qu’une seule fois mais il y commettra l’irréparable sans l’avoir...
La mafia elle aime pas ça
octobre 1999
Le Cartographe des absences
de
Mia Couto
2022
Lmda N°236
Retournant sur les chemins de son enfance, l’écrivain mozambicain raconte en écho les luttes de l’indépendance de l’ancienne colonie portugaise.
Mia Couto est né en 1955 au Mozambique, au sud-est de l’Afrique, sur les côtes de l’océan Indien : il a 20 ans quand le pays proclame son indépendance, en 1975, mettant fin à l’oppression coloniale. La présence portugaise, ancienne – les premiers comptoirs ont été établis dès le milieu du XVe siècle – ne s’efface pas complètement, toutefois. La langue portugaise, langue officielle du...
Les fantômes de Mia Couto
septembre 2022
Ce n’est pas un fleuve
de
Selva Almada
2022
Lmda N°229
Le nouveau roman de l’autrice argentine Selva Almada est une ode à la beauté sauvage de la nature et au caractère sacré de l’amitié.
Ce n’est pas un fleuve se condense autour de trois personnages masculins qui forment, dans le rêve et la réalité, un trio indissociable. Il y a Enero Rey, dont le père était taulard et la mère prostituée. Celle-ci décline de jour en jour (« son corps, un bouquet de bruyère desséchée enveloppé dans le chiffon qui lui tient lieu de chemise de nuit ») tout en scandant les prénoms de ses anciens...
Échos du futur
janvier 2022
La Chair
de
Rosa Montero
2017
Lmda N°181
Femme en pleine crise de nerfs, mais pas que. Avec un humour dévastateur, l’écrivaine espagnole met en scène une amoureuse de la vie.
Il est jeune. Il a 30 ans (la claque !). Il est beau comme un dieu Adam. Son « corps puissant frôle le miracle » et cloue sur place la sexy Soledad, qui, elle, affiche au compteur soixante balais. Malgré (malgré ?) son âge, la narratrice cent mille volts imaginée par Rosa Montero n’a pas dit son dernier mot. Se résigner lui est impossible. Faire le deuil de ses illusions, no, et puis quoi...
Sexy folies
mars 2017
Le Coeur par effraction
de
James Meek
2013
Lmda N°147
Avec Le Cœur par effraction, ample roman sur le bien et le mal, l’Écossais James Meek dit avoir essayé de faire Tolstoï « son maître, son Virgile ». Rencontre.
James Meek livre ici une brillante analyse de mœurs. Turpitudes, ambitions, désirs, amours, trahisons : une impressionnante galerie de personnages sert sa déclinaison des sentiments humains, au travers d’un prisme moral parfois ambigu. Un roman-fleuve impossible à résumer, tant les fils qu’agite Meek sont nombreux, intriqués, qui tient du thriller autant que du conte moral, de l’initiatique...
Humaines faiblesses
octobre 2013
La Couverture du soldat
de
Lídia Jorge
Lmda N°28
Avec ce 5e roman traduit en français, la Portugaise Lídia Jorge poursuit son travail de réanimation des âmes. Magique, aérien, étourdissant !.
Qu’est-ce que vivre ? Ne rêvons-nous pas nos vies ? Qu’en est-il du réel et qu’est-ce que la fiction ? L’écriture peut-elle consigner le réel ? La fiction n’est-elle pas un amoncellement de réalités ? Comment écrire au plus près l’émoi, la palpitation, l’âme humaine dans tous ses états ? Ces questions sont autant de lignes de force qui sous-tendent l’écriture de Lídia Jorge, écrivain...
Chanson de gestes
octobre 1999