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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

« Je ne peux que rire de moi-même, si je me vois en train de bricoler du roman. »

Pierre Michon et Mehdi Belhaj Kacem ont, chacun de son côté, inscrit l’écriture dans un processus charnel d’une rare violence. Porteur, chacun, de pas mal d’estime pour le travail de l’autre, ils se livrent ici dans cette correspondance comme il leur a été peu souvent l’occasion de le faire. Premier volet d’une correspondance de deux exigences littéraires qui savent ne pas s’épargner. Mehdi Belhaj Kacem : Il y a toujours eu chez vous une défiance extrême à l’égard non seulement de la technicité littéraire, mais aussi à l’égard de la technique tout court ; ce qui a fait de votre œuvre la seule contemporaine à accéder au chant -ou en tout cas à ma connaissance à l’atteindre à ce point. En vous engageant dans l’ambitieux projet de L’Origine du monde, il vous était difficile...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

Jude Stéfan : la tentation d’exister

En Basse-Normandie, Jude Stéfan et ses doubles poursuivent dans l’isolement l’oeuvre d’une vie. VI offrent une nouvelle partition sur la chiennerie de l’existence. Promenade en Stéfanie. Sur la boîte aux lettres, pas de nom. Ce qui ne surprend pas quand on sait la maison habitée par un pseudonyme, un écrivain fantôme. L’autre, le professeur, a mis récemment un point final à trente-sept ans et demi d’une carrière d’enseignant de français, latin et grec. L’écrivain en parle sans dégoût ni regret. A la limite, ses heures d’enseignement lui permettaient de tuer le temps, de...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

Christine Angot l’ambiguë

Cruelle, tendre et impudique l’oeuvre de Christine Angot se donne tous les moyens de ne pas être prise pour ce qu’elle est : de la littérature. La preuve par le roman avec la sortie d’Interview. Dans Léonore, toujours (L’Arpenteur), Christine Angot proposait le journal d’une jeune mère écrivain, dont la naissance d’une fillette, Léonore, mettait en péril le travail d’écriture. Cette narratrice qui s’appelait aussi Christine Angot, renonçait à l’élaboration d’une œuvre pour, simplement, marquer à l’encre noire chaque jour passé avec sa fille. Le bonheur de la maternité (ses angoisses...
novembre 1995
Le Matricule des Anges n°14

Velibor Colic dans le blues du siècle

Publié en 1989 en Croatie, La Vie fantasmagoriquement brève et étrange d’Amadeo Modigliani, roman mosaïque d’un poète au verbe halluciné, paraît en français. Rencontre avec un exilé. Entre deux bouffées de cigarettes et une gorgée de café, les mots se bousculent, fébriles, dans la bouche de Velibor Colic. Parfois, ce grand gaillard aux yeux tristes se perd dans ses pensées. De sa vie d’avant, il ne reste plus grand-chose que le souvenir d’une petite ville où il est né en 1964, aujourd’hui rayée de la carte de Bosnie, et la fumée des manuscrits partis en cendre avec sa...
novembre 1995
Le Matricule des Anges n°14

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