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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Jean-Pierre Cannet

Primé aux festivals de la nouvelle de Saint-Quentin et du Mans, Jean-Pierre Cannet est un écrivain de la chair. Violente et poétique, sa langue fouille les endroits les moins exposés de la condition humaine. Jean-Pierre Cannet n’écrit pas pour les adultes. Il n’écrit pas pour les enfants non plus, il écrit dans le bref interstice entre ville et sommeil, pensée et rêve, ce tout petit instant où bien au-delà du corps, hors de la conscience, on frôle du bout du cœur un frisson d’âme. Dans la courte notice biographique qui suivait son troisième roman, Les Vents coudés, il est précisé qu’enfant il...
février 1994
Le Matricule des Anges n°7

Juliet, l’insoutenable légèreté de l’abîme

Un visage taillé dans la pierre. Un regard pour scruter au-dedans. Après le succès de L’Année de l’éveil et de Ce pays du silence, Charles Julier publie chez P.O.L. le quatrième tome de son Journal. Profondeur et simplicité de la voix. De l’enfance, Charles Juliet n’a pas appris à aimer la solitude. Mais à s’en effrayer. Les monstres cachés dans les prairies et dans les arbres ne sont rien à côté de ceux qu’il découvrira enfouis en lui. Ou peut-être sont-ils les mêmes. Juliet est d’une génération qui ne parle pas. Ou peu. Surtout dans les campagnes. Ce silence qui n’est pas le sien est dressé en lui comme un totem, un...
février 1994
Le Matricule des Anges n°7

Marc-Edouard hagiographe de Nabe

Décrié d’un côté, encensé de l’autre, Marc-Edouard Nabe livre son deuxième tome du journal intime, 850 pages serrées sur seize mois de la vie de Nabe, écrites au vitriol et à la plume d’oie. Narcissonabia. Provocateur ? Nabe se dit plutôt subversif, « la différence étant dans la cohérence de la pensée ». Dans Tohu-Bohu, deuxième tome de son journal intime, il n’épargne rien, ni personne, n’hésite pas à tout écrire sans se soucier des conséquences. Pourtant, l’homme à la réputation sulfureuse se montre un être affable, disponible, prêt à s’expliquer sur lui, sur son œuvre, sur sa subversion. Ses...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°6

Daeninckx : arpenteur de nos histoires

Marginaux, échoués de l’existence, meurtriers, artistes et simples quidams, l’univers de Didier Daeninckx vient de s’enrichir de deux nouveaux recueils de nouvelles. Rencontre avec un observateur attentif. On pourrait lire les quotidiens avec assiduité, on en saura toujours moins qu’à lire une nouvelle de Didier Daeninckx. Au discours scalpelisé du journaliste qui, derrière les faits, ne voient que des faits, l’écrivain substitue son regard qui perçoit, au-delà de l’événement, la parabole d’une existence, qui offre à l’anodin le refuge d’une mémoire où le moindre détail revêt tout à coup une...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°6

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