auteur Robert Marteau
A propos
La fable perpétuelle
Poète de la présence réelle et de l’éveil à l’absolu, Robert Marteau orchestre, dans un gros roman polyphonique, la mémoire toujours vive des voix de son enfance. Des pages qui mettent en musique destin et tradition.
Voici un roman atypique, inactuel, intemporel, mais immensément riche de tout ce qui fait la grande poésie. C’est que poète, Robert Marteau l’est depuis Royaumes (1962), Travaux sur la terre (1966), et Sibylles (1971), jusqu’à la série récente des Liturgie, journaux écrits en sonnets (Louanges, Registre, Rites et offrandes, tous chez Champ Vallon). Et poète, il le reste quand, comme ici, il nous propose une sorte de chronique romanesque de la vie d’un village, à la fin des années 20 et au début des années 30. Un village d’une quinzaine de foyers, où on ne parle à peu près que le patois....
Robert Marteau le paysan alchimiste
Avec Registre, le troisième tome de sa Liturgie, le poète poursuit l’écriture de son journal tout en sonnets dans lequel cet homme passionné appose au monde ses révélations. Nouveau versant, dit-il, de la chronique romanesque de sa mémoire.
Robert Marteau vit à Paris depuis plus de dix ans, après un long séjour canadien, un « exil » puisqu’il avoue avoir quitté la France fatigué, entre autres, par les générations post-mallarméennes. Là-bas, Robert Marteau aura réalisé des émissions radio où l’on peut parler des troubadours pendant quatre heures, ou faire ses bagages pour aller interviewer René Char. L’Espagne aura aussi fait...
Ouvrages chroniqués
Sur le sable
de
Robert Marteau
2007
Ceux qui ont pu lire Royaumes, son premier livre de poésie, avaient déjà pu relever quelques indices. Robert Marteau est devenu aficionado il y a soixante ans. Sous-titré « chroniques taurines, 1 », Sur le sable décrit, par de justes ellipses, ses six dernières années de fréquentation des arènes, dans une langue ciselée, toute en tension, lyrique mais sans cliché : d’une après-midi de déluge au mois d’août jusqu’au courage de ces jeunes futurs matadors, d’un hommage aux taureaux de Miura, les plus offensifs, à l’art du toréer immobile de José Tomás, seul au centre de l’arène comme plongé...
Mont-Royal
de
Robert Marteau
Un recueil d’articles pour fêter les soixante-dix ans de l’écrivain, et 556 sonnets pour célébrer la nature dans un journal vraiment peu ordinaire.
Richard Millet, à qui fut confié de diriger le cahier d’hommages Pour saluer Robert Marteau, commence ainsi son texte liminaire : « Rares les œuvres qui auront été, comme celle de Robert Marteau, tenues par la critique dans un silence aussi unanime. » Des propos où l’on sent poindre l’amertume et le reproche, et qui surprendront tout lecteur qui se sera aventuré dans cette écriture dense, méticuleuse, ouvragée avec la patience de l’orfèvre et la hardiesse de l’alchimiste, respectueuse de la langue au point de ne souffrir ni licence ni dérogation. Des lecteurs qui seront d’autant plus...
Fleuve sans fin
de
Robert Marteau
Un recueil d’articles pour fêter les soixante-dix ans de l’écrivain, et 556 sonnets pour célébrer la nature dans un journal vraiment peu ordinaire.
Richard Millet, à qui fut confié de diriger le cahier d’hommages Pour saluer Robert Marteau, commence ainsi son texte liminaire : « Rares les œuvres qui auront été, comme celle de Robert Marteau, tenues par la critique dans un silence aussi unanime. » Des propos où l’on sent poindre l’amertume et le reproche, et qui surprendront tout lecteur qui se sera aventuré dans cette écriture dense, méticuleuse, ouvragée avec la patience de l’orfèvre et la hardiesse de l’alchimiste, respectueuse de la langue au point de ne souffrir ni licence ni dérogation. Des lecteurs qui seront d’autant plus...
Louange
de
Robert Marteau
Un recueil d’articles pour fêter les soixante-dix ans de l’écrivain, et 556 sonnets pour célébrer la nature dans un journal vraiment peu ordinaire.
Richard Millet, à qui fut confié de diriger le cahier d’hommages Pour saluer Robert Marteau, commence ainsi son texte liminaire : « Rares les œuvres qui auront été, comme celle de Robert Marteau, tenues par la critique dans un silence aussi unanime. » Des propos où l’on sent poindre l’amertume et le reproche, et qui surprendront tout lecteur qui se sera aventuré dans cette écriture dense, méticuleuse, ouvragée avec la patience de l’orfèvre et la hardiesse de l’alchimiste, respectueuse de la langue au point de ne souffrir ni licence ni dérogation. Des lecteurs qui seront d’autant plus...
Le Louvre entrouvert
de
Robert Marteau
Peut-on souhaiter guide plus avisé que Robert Marteau pour visiter le Louvre ? L’homme est poète, prosateur, journalier, et ce qui ne gâte rien, il a du goût pour la peinture -il l’a d’ailleurs montré, tout d’abord avec Chagall, et plus récemment avec Cézanne auquel il a consacré son dernier essai (Le Message de Paul Cézanne, Champ Vallon, 1997).
Le titre le suggère, il ne s’agit que d’entrouvrir les portes du musée parisien, le donner à voir par le petit bout de la lorgnette, loin des monuments qui assurent sa notoriété (pas de détour obligé par la Joconde de Vinci -il est des trésors...