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auteur William S. Merwin

A propos

Merwin l'enchanteur À 86 ans, le poète et écrivain nord-américain William S. Merwin lance son Appel du Causse. Chant crépusculaire au paradis perdu des troubadours. Loubressac, un des plus beaux villages de France surplombant la Dordogne, paraissait, sous les nuages, bien terne et figé ce lundi de Pentecôte. À quelques pas de là, le hameau de Lacan offrait, tel un musée à ciel ouvert, une myriade de vieilles fermes du XV-XVIe siècle. Près de granges aux volets bleus délavés, une roseraie. Dans une antique maison de pierres, au coin du feu, un des plus grands poètes américains patientait. À 27 ans, en 1954, doté d’un mince héritage, il avait acquis ce qui était alors des ruines. Séduit par ce pays de collines, de causses et la proximité de lieux...
juin 2013
Le Matricule des Anges n°144

Ouvrages chroniqués

Bergers
de William S. Merwin
2023
Par un récit autobiographique aussi vivant que documenté sur les habitants d’un causse du Quercy, le poète américain W.S Merwin (1927-2019) démontre qu’on peut être d’ici sans y être né. Les écrivains américains de la Génération Perdue fêtèrent les lumières du Paris de l’entre-deux-guerres, Hemingway en tête. Beaucoup plus discret, deux fois prix Pulitzer de poésie (1971, 2009), chef de file du renouveau de la poésie nord-américaine d’après-guerre, William Stanley Merwin, dans les années 1950, choisit une autre voie, en s’isolant au milieu du silence, de rocs et de ruines, du côté de Gramat dans le Lot. « Là-bas il n’y a que des pierres. C’est le causse perdu. » Il en fera « l’autre pôle » de sa vie. L’auteur des Cantos, Ezra Pound, en l’initiant à la lyrique des...
Dominique Aussenac
janvier 2024
Le Matricule des Anges n°249
Un temps au jardin
de William S. Merwin
2022
Le dernier recueil du poète William S. Merwin enfin traduit. Grave, mordoré, lancinant. D’un bleu d’une intensité océane, les yeux de William S. Merwin semblaient à la fois (vous) happer, inclure et traverser. Ils se sont fermés le 15 mars 2019 à Haiku (sic) dans l’archipel d’Hawaï. Depuis 1927, ils tentaient d’enregistrer la mémoire de l’instant, la beauté fugace, fragile d’un monde qui n’en finissait pas de s’échapper. Sa vie fut entièrement consacrée à la poésie qu’il ne dissociait pas de l’écologie, du pacifisme, du bouddhisme, de la défense de peuples indigènes ou de la traduction en une foultitude de langues : occitan, catalan, khmer, gallois, kabyle, tagalog… Une...
Dominique Aussenac
mars 2023
Le Matricule des Anges n°241
Les Dernières vendanges de Merle
de William S. Merwin
2011
En un récit agreste, métaphysique, charnel, le poète William S. Merwin enlumine la fuite du temps. Dans L’Apiculteur, film du cinéaste Théo Angelopoulos, Marcello Mastroianni remonte le cours de sa vie. Transportant ses abeilles dans une fourgonnette, il poursuit à travers la Grèce la route des fleurs. Pareillement, Merle, hôtelier, marchand de vins veuf et septuagénaire effectue ses dernières tournées sur le Causse quercynois. Héritier d’un savoir-faire, d’un goût, d’une civilisation en voie de disparition, à qui va-t-il pouvoir transmettre son négoce ? En une sorte de road movie tendre, pathétique, la camionnette sillonne les coteaux, du nectar brinquebalant dans ses tonneaux,...
Dominique Aussenac
mai 2011
Le Matricule des Anges n°123
La Renarde
de William S. Merwin
2019
Le 15 mars 2019 à Haiku (sic) dans l’archipel d’Hawaï, avec le décès de William S. Merwin, un pont littéraire, reliant l’Ancien et le Nouveau Monde, s’écroule. Né à New York en 1927, le double lauréat du prix Pulitzer sut renouveler la poésie nord-américaine d’après-guerre tout en la rattachant à la lyrique médiévale de Dante et des troubadours via Ezra Pound qu’il rencontre à 18 ans. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages (recueils de poèmes en vers ou en prose), il a traduit Villon, Dante, Lorca, Mandelstam, Follain… Ces poèmes, amples et lyriques, mais proches du langage parlé ne...
Dominique Aussenac
janvier 2020
Le Matricule des Anges n°209
Écrits au gré d’un accompagnement inachevé (bilingue anglais)
de William S. Merwin
2008
Le recueil de l’Américain William S. Mervin s’apparente à un long poème récitatif dont la nonchalance paisible trouble l’oreille. La période de renouvellement de Mervin, nous dit son traducteur, correspond aux années 70, celles, justement, durant lesquelles l’auteur, voyageant au sud du Mexique, redécouvre le sens profond des « Amériques », et par là, peut-être, une sorte de présence des espaces, de la terre, et de ce qui peut passer d’un mot à un os rencontré dans ses pas en plein désert… et d’un os poreux à un poème. Cette période conduit Mervin (né en 1927 à New York d’un père presbytérien pour qui, « enfant, il écrivit des hymnes liturgiques ») à se débarrasser des dernières traces de classicisme dont ses...
Emmanuel Laugier
février 2008
Le Matricule des Anges n°90
Les Fleurs de mai de ventadour
de William S. Merwin
2006
Qui se souvient de Bernard de Ventadour (v.1145-v.1180) ? D’après Dante, qui lui accorde une place importante dans La Divine Comédie, il fut l’un des plus adroits et subtils adeptes de l’art du trobar, entendez par là l’art médiéval occitan permettant d’inventer des rimes et de composer des poèmes. Voici des années, le National Geographic demandait à quelques écrivains un « livre de voyage » qui évoquerait leur lieu de prédilection. Parmi eux, le poète William S. Merwin, né à New York en 1927. Celui-ci rencontra à 18 ans Ezra Pound. Sur son lit d’hôpital où il simulait la folie pour...
Dominique Aussenac
novembre 2006
Le Matricule des Anges n°78