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auteur Yves Martin

A propos

Yves Martin le tendre geôlier Depuis 1964, on se délecte des écrits d’Yves Martin, poète et nouvelliste qui publie aujourd’hui son premier roman (d’après son éditeur), un récit érotique en forme d’apologie de l’imagination. Rencontre avec un des écrivains les plus discrets de la littérature française. Yves Martin sortait juste des rushes d’un film dont il écrit les dialogues. Il avait encore dans la tête les pensées d’une sourde muette plaquée par un diplomate. Voix rocailleuse, un peu canaille, écrasant les mots comme des mouches, mais non, trop doux, trop gentil pour faire du mal à une mouche. Un rire étrange mêlant la gouaille à la fatigue, mécanique détachée du corps, un rire de quelqu’un qui aurait vécu plusieurs vies. On se sent tout de suite du respect pour l’homme. Et on ne sait pas trop d’où ça vient. Il est direct, attentif, sans manière. Mais avec une sorte...
octobre 1994
Le Matricule des Anges n°9

Ouvrages chroniqués

Manège des mélancolies : poésies inédites, 1960-1990
de Yves Martin
L’actualité éditoriale met l’oeuvre d’Yves Martin sous ses feux. L’occasion, enfin, de savourer la richesse d’un poète qui change les mots en images. Tous ceux qui en ont abusé savent qu’on ne fréquente pas impunément les grands poètes. On s’en nourrit avec délectation, on en explore tous les pièges magiques. Ainsi, se laisser prendre aux mots d’Yves Martin, c’est subir une influence subtile et définitive. On raconte que plus d’un apprenti est tombé dans ses rêts, que d’autres font depuis belle lurette du Martin. Ils sont sous le charme. Comment ne pas l’être ? Yves Martin s’est parfois donné l’image d’un gros hérisson, ce « Critter » de film-catastrophe qui tire la patte. Il est surtout le nouveau Protée qui change toute chose en...
Éric Dussert
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18
Le Partisan (suivi de) Marcheur
de Yves Martin
L’actualité éditoriale met l’oeuvre d’Yves Martin sous ses feux. L’occasion, enfin, de savourer la richesse d’un poète qui change les mots en images. Tous ceux qui en ont abusé savent qu’on ne fréquente pas impunément les grands poètes. On s’en nourrit avec délectation, on en explore tous les pièges magiques. Ainsi, se laisser prendre aux mots d’Yves Martin, c’est subir une influence subtile et définitive. On raconte que plus d’un apprenti est tombé dans ses rêts, que d’autres font depuis belle lurette du Martin. Ils sont sous le charme. Comment ne pas l’être ? Yves Martin s’est parfois donné l’image d’un gros hérisson, ce « Critter » de film-catastrophe qui tire la patte. Il est surtout le nouveau Protée qui change toute chose en...
Éric Dussert
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18
Les Rois ambulants
de Yves Martin
Arpenteur parisien, pilier de bars, Yves Martin est aussi un amoureux des salles obscures.Pas de celles où les ouvreuses en uniforme règlent la circulation des files d’attente.L’humble bonhomme (qui « arrive toujours de trop loin après de grossières courses en sac, le corps étourdi de ficelles ») préfère les obscurités crasseuses des salles spécialisées, où se décline à toutes les sauces le pornographique : de l’érotisme soft au quasi-documentaire sur la vie des poils… Des salles de cinéma aux noms conquérants et aux W.-C. très fréquentés.Sur un sujet pareil, on peut s’attendre au...
Thierry Guichard
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18
Mes prisonnières
de Yves Martin
Le dernier livre d’Yves Martin, présenté comme un premier roman, consacre le corps féminin avec une jubilation inventive d’une rar qualité. Eros habite rue Marcadet. Qu’est-ce qui témoigne d’un plaisir de lecture ? Entre autres indices, celui-ci : le besoin de cueillir des citations. Comme si, la page tournée, on craignait de perdre tel bonheur d’écriture, telle formule savoureuse. Ces perles, chaque page de Mes prisonnières en regorge. Un exemple ? Dans une rue malfamée, « un canif luit ambigu comme une patate douce ». Ou encore : « Le ciel est imberbe comme ceux qui n’ont jamais eu faim ». La liste pourrait être enrichie, mais ne devrait pas faire suspecter un coffre à jouets où les trouvailles s’entassent sans ordre. Ordre il y a -et des plus...
Jean Miniac
octobre 1994
Le Matricule des Anges n°9