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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

La vie selon J. Sternberg

Aves Dieu, moi et les autres, Jacques Sternberg persiste dans la littérature de l’absurde et de l’humour noir. Et toujours dans sa forme favorite : les contes brefs. Portrait d’un homme un rien désabusé. Auteur d’une quarantaine de livres, arrivé à un âge respectable « que je ne pensais pas atteindre moi-même » dit-il en riant, Jacques Sternberg n’a pas atteint la sérénité. Cet homme, dont on pourrait penser qu’il peut maintenant se reposer d’une vie bien remplie, ne donne pas l’impression qu’il est sur le point de lâcher la rampe. En même temps qu’il annonce n’avoir plus de sujet de romans...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

L’avancée pragmatique de Jean-Jacques Reboux

Avec Le Massacre des innocents, jean-Jacques Reboux endosse ses habits d’auteur de polar. L’éditeur (Canaille) lui, aimerait souffler un peur. J’aimais bien lire des polars, mais je serais tombé de haut si on m’avait dit, il y a dix ans que non seulement j’en écrirai, mais aussi que j’en publierai. » A 37 ans, Jean-Jacques Reboux a l’allure d’un étudiant à qui on donnerait ses diplômes sans confession. Ce qui ne l’empêche pas de se faire un joli nom dans le milieu de la littérature policière. À la fois auteur et éditeur (les...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

L’or et l’azur du poète Mario Luzi

A plus de 80 ans, Mario Luzi offre avec Voyage terrestre et céleste de Simone Martini un vaste poème polyphonique sur la nature artistique et l’être humain inspiré par un des grands peintres siennois de la Rennaissanve. Dorme il suo viaggio, lui, entra/ fasciato dal suo sonno/ nello spazio che lo ingoia/ e nel tempo che lo attende/ Entra nel suo futuo/ lui, dormiente. » (« Il dort, lui, son voyage, entre / langé par son sommeil/ dans l’espace qui l’engloutit,/ dans le temps qui l’attend./ Il entre dans son futur, lui, dormant. ») Dans le Petit Palais d’Avignon, la voix grave et profonde du poète italien...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

Il me semble toujours prendre les choses...

Lors de son entretien au Matricule N° 9, le jeune Mehdi Belhaj Kacem n’accordait que peu de respect aux écrivains contemporains. Seuls échappaient à son jugement sévère Julien Gracq (« cette vieille Baderne » et Pierre Michon pour lequel l’hommage avait été appuyé. L’auteur des Vies minuscules a lu Mehdi Belhaj Kacem avec plus que de l’intérêt. Deuxième volet d’une correspondance aiguisée. Il me semble toujours prendre les choses par plus bas que le bas «  Pierre Michon : Vous lisant, on est doublement agressé -et réconforté : on est d’un côté violemment immergé dans ce temps que nous vivons, dans cette mosaïque barbare de marginalités exaspérées et redondantes qu’est notre monde ; et on a en même temps l’impression d’être confronté à quelque chose de très ancien, la grande...
février 1996
Le Matricule des Anges n°15

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