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auteur Jacques Dupin

A propos

Le verbe à cheval La poétique de Jacques Dupin fut celle de la déflagration et des renversements de tous les corps, du lieu géographique où tout s’effondre en ravines et disparaît, jusqu’à remonter vers les forces les plus abstraites de la psyché. Ses livres s’ouvrent autant à l’affirmation d’une douleur sans nom qu’à la puissance de la vie et à sa douceur lointaine. Né à Privas (Ardèche) le 4 mars 1927 et disparu le 27 octobre 2012, Jacques Dupin offrit durant plus de soixante ans, par des livres rares et intenses, la traversée d’expériences âpres. Son écriture ne cessa, depuis Cendrier du voyage (1950), que préfaça René Char, de chercher l’embardée la plus violente, la commotion, le bond pugnace, la salve putassière du désœuvrement. Inséparables sont dans ses livres, la violence et la douceur, le réfractaire et la simplicité, ainsi que le montrent ses ultimes poèmes que donne à lire aujourd’hui le volume posthume Discorde. Ils valent comme de...
mai 2017
Le Matricule des Anges n°183

Hanche double

Du poème comme lieu irrécusable d’un « peuple qui manque » à la logique du désœuvrement, constats d’une empreinte vivante de l’œuvre de Jacques Dupin sur deux contemporains, poète et essayiste. Proche ami de Jacques Dupin, le poète Jean-Patrice Courtois, dont les Théorèmes de la nature viennent de paraître, a écrit de véritables essais de poétique sur l’auteur de Coudrier, révélant combien le motif du souffle analphabète, central, délimitait et ouvrait toute sa conception de l’écriture. Alain Mascarou, traducteur et critique, à qui l’on doit un essai sur l’histoire de la revue...
mai 2017
Le Matricule des Anges n°183

Dernier démantèlement

Discorde, premier et dernier livre posthume de Jacques Dupin, rassemble ses quinze dernières années de poésie. Sa rage est intacte. Commençons par la citation qui ouvre son autoportrait (Amuse-gueule, 2003) : « Si on écrit après, après c’est tout sauf ça  ». Les mots sont d’Henri Michaux. Ils dessinent le leitmotiv profond qui conduisit Dupin à toujours s’interdire d’écrire dans l’« après ». Mais après quoi ? C’est justement l’unique et seule question qu’il donna à l’horizon d’un barrage que sa vie s’employa à démanteler...
mai 2017
Le Matricule des Anges n°183

Ouvrages chroniqués

Liste alphabétique des titres


Face à Giacometti
de Jacques Dupin
2022
Lmda N°234 Face à Giacometti et L’Esclandre : les quatre livres de Jacques Dupin rendus à nouveau disponibles montrent sans détour l’acuité de son regard et la puissance minérale de sa voix. Presque dix ans après sa disparition, peut-on imaginer ce que Jacques Dupin aurait pu écrire de notre temps, lui qui traversa enfant la Seconde Guerre mondiale, puis les luttes contre le franquisme, celles pour l’Algérie indépendante, et Mai 68 ? Sans doute la violence que certains de ses livres déployaient comme autant de rixes sanglantes, mais aussi l’ironie salvatrice qui s’y donnait à...
Tresse et détresse de la lumière
juin 2022
L' Esclandre
de Jacques Dupin
2022
Lmda N°234 Face à Giacometti et L’Esclandre : les quatre livres de Jacques Dupin rendus à nouveau disponibles montrent sans détour l’acuité de son regard et la puissance minérale de sa voix. Presque dix ans après sa disparition, peut-on imaginer ce que Jacques Dupin aurait pu écrire de notre temps, lui qui traversa enfant la Seconde Guerre mondiale, puis les luttes contre le franquisme, celles pour l’Algérie indépendante, et Mai 68 ? Sans doute la violence que certains de ses livres déployaient comme autant de rixes sanglantes, mais aussi l’ironie salvatrice qui s’y donnait à...
Tresse et détresse de la lumière
juin 2022
Ballast
de Jacques Dupin
2009
Lmda N°107 Dix ans d’écriture, de 1986 à 1996, nous sont donnés en trois livres majeurs de Jacques Dupin : de Contumace à Le Grésil, une expérience minéralogique à la respiration heurtée. Le ballast borde les rails des réseaux ferroviaires. Il se tasse et équilibre l’alignement des voies. C’est une matière aussi ancienne que le goudron du macadam tel qu’à la fin du XIXe siècle le quidam pouvait le fouler. Par-delà la métaphore, et l’aspect minéralogique que le mot donne à sentir, « Ballast » est le titre du second chapitre de Contumace, le premier livre de Jacques Dupin refusé...
Souffle coupé
octobre 2009
Alberto Giacometti Illustration(s) de Ernst Scheidegger
de Jacques Dupin
2007
Lmda N°89 Deux amis de Giacometti, Jacques Dupin et David Sylvester, donnent à voir, dans l’intimité de la main du sculpteur, l’émergence lente de la figure humaine. Jacques Dupin rencontra Giacometti au début des années 50, alors qu’il travaillait pour Les Cahiers d’art dirigés par Christian Zervos. Le sculpteur est déjà célèbre, ses silhouettes s’amincissent davantage, sont dans un déséquilibre constant. Les deux hommes se verront chaque semaine dans l’atelier de la rue Hippolyte-Maindront. Pendant huit ans, aux éditions Maeght (que dirige Dupin depuis...
Approches du visible
janvier 2008
M’introduire dans ton histoire
de Jacques Dupin
2007
Lmda N°84 Jacques Dupin rassemble cinquante-quatre ans d’écoutes de la poésie moderne. Une somme vivante, rageuse, où s’invente une communauté en résistance. M’introduire dans ton histoire, titre emprunté à un sonnet érotique de Mallarmé, correspond bien à la façon dont Jacques Dupin pense la poésie. Écrire étant à la fois un acte d’intrusion et d’habitation. L’ouvrage réunit préfaces, interventions diverses à des hommages, des catalogues, des invitations. Chacun des textes fut donc une occasion, et dans la langue de Dupin un appel serré, dense,...
Aux grands astreignants
juin 2007
Coudrier
de Jacques Dupin
2006
Lmda N°74 Dans « Coudrier », les vers de Jacques Dupin agissent comme les perles d’un même collier, où la langue, rocailleuse, s’emporte toujours au bout d’elle-même. Le coudrier est l’autre nom du noisetier, mais plus couramment, la baguette de bois (de coudrier) du sourcier. Elle agit à la présence d’une source, d’une nappe d’eau souterraine. Elle est magnétique, vibrante, canal d’énergies et, dans ce nouveau livre, ce que l’écriture aborde et prend à elle comme sa part inconnue, son X virevoltant à idée fixe. Jacques Dupin l’annonce sans détour dans les...
La passe du bâtonnier
juin 2006
Cendrier du voyage
de Jacques Dupin
2006
Lmda N°74 Dans « Coudrier », les vers de Jacques Dupin agissent comme les perles d’un même collier, où la langue, rocailleuse, s’emporte toujours au bout d’elle-même. Le coudrier est l’autre nom du noisetier, mais plus couramment, la baguette de bois (de coudrier) du sourcier. Elle agit à la présence d’une source, d’une nappe d’eau souterraine. Elle est magnétique, vibrante, canal d’énergies et, dans ce nouveau livre, ce que l’écriture aborde et prend à elle comme sa part inconnue, son X virevoltant à idée fixe. Jacques Dupin l’annonce sans détour dans les...
La passe du bâtonnier
juin 2006
Matière d’infini Illustration(s) de Antoni Tàpies
de Jacques Dupin
2005
Lmda N°64 Du Peintre de la vie moderne de Baudelaire au Giacometti de Bonnefoy, l’exercice d’admiration peut être, pour un poète, l’occasion d’une exploration renouvelée de ses propres territoires. Confronté aux œuvres de Tàpies, Dupin s’arme de ses propres outils mots, phrases, sons, rythmes et images pour tenter, en une méditation attentive, d’approcher ce qui, ici, s’offre et se dérobe. Pendant près...
Face-à-face Dupin/Tàpies
juin 2005
Le Corps clairvoyant
de Jacques Dupin
1999
Lmda N°29 Publié en 1971, le premier volume en poche du poète reparaît aujourd’hui augmenté de Dehors (1975) et d’Une apparence de soupirail (1982). Premier pan d’une œuvre majeure où la vie se fait sauvage et vive. À (re)découvrir. Il s’en faut d’un effondrement, d’une dérive souveraine«  : ces mots, empruntés à La Ligne de rupture, qui ouvre Dehors, pourraient résumer tout le trajet du travail de Jacques Dupin, depuis Cendrier du voyage (G.L.M., 1950) jusqu’à Grésil (P.O.L., 1996). Si le terme de souveraineté, pourtant, n’était un peu haut, ou plus proche de l’ami que René Char fut pour Jacques Dupin, il faudrait alors...
Jacques Dupin : Le vers jeté à la diable
janvier 2000
Balises pour Jacques Dupin
de Jacques Dupin
Lmda N°8 Avec Matière du Souffle Jacques Dupin creuse dans l’aspace du poème l’illisible noirceur de la peinture de Tapiès : trajet d’une écriture orageuse. La brûlerie d’aromates En 1950 Jacques Dupin a vingt trois ans. Hanté déjà par le cerne aveugle du volcan, par la masse profonde qui l’anime, il écrit : « C’est en toi qu’ira le Chant, le Feu, se défaire et se recomposer,/enfants sans âge et sans chemin, orphelin du cratère ». C’est à la poésie, comme expérience de la veille, que Jacques Dupin donnera cette enfance. Son premier recueil,...
La brûlerie d’aromates
avril 1994
L' Injonction silencieuse
de Jacques Dupin
Lmda N°14 L’oeuvre du poète Jacques Dupin n’a jamais cessé de loger en elle le rapt d’une violence sans nom. Un cahier lui est consacré. Essentiel. Le visage de Jacques Dupin peint en 1990 par Francis Bacon se détache sur le fond noir de la couverture de ce volume d’essais, L’Injonction silencieuse. Une part de sa figure paraît tourner, s’emporter vers le dos en même temps que le cou est cerclé d’un trait blanc rapide, comme un collet se resserre autour de sa proie. Là, dans ce portrait, se dessine déjà, marqués à blanc, les axes furieux...
Dupin, écrire au burin
novembre 1995
Le Grésil
de Jacques Dupin
Lmda N°16 Le poète Jacques Dupin se bat avec sa langue et nous la jette, en miette : avec Le Grésil, c’est encore ce fond noir du crops qui parle, et secoue. Dans L’Éboulement (éd. Galilée, 1977), la seule pièce de théâtre que le poète Jacques Dupin a écrite, Ottilia lance à Thomas : « Je n’ai rien à soustraire / rien à donner », qui lui répondra « Excepté l’angle aigu / la pincée de sel / le refuge sous ta paupière… ». Excepté l’angle aigu, excepté ce qui troue l’œil et lui échappe toujours, excepté cette pincée de sel, jetée à la diable sur la...
Le fouet de la grêle
juin 1996
Matière de souffle
de Jacques Dupin
Lmda N°8 Avec Matière du Souffle Jacques Dupin creuse dans l’aspace du poème l’illisible noirceur de la peinture de Tapiès : trajet d’une écriture orageuse. La brûlerie d’aromates En 1950 Jacques Dupin a vingt trois ans. Hanté déjà par le cerne aveugle du volcan, par la masse profonde qui l’anime, il écrit : « C’est en toi qu’ira le Chant, le Feu, se défaire et se recomposer,/enfants sans âge et sans chemin, orphelin du cratère ». C’est à la poésie, comme expérience de la veille, que Jacques Dupin donnera cette enfance. Son premier recueil,...
La brûlerie d’aromates
avril 1994