auteur Michel Deutsch
A propos
Michel Deutsch : réquisitoire pour Brecht
Deux titres de Michel Deutsch sortent en librairie, mais cet homme de théâtre et de plume, engage depuis toujours, préfère réagir au Brecht et Cie de Fuegi. Vraie colère.
Auteur, dramaturge, metteur en scène, poète, essayiste… Difficile, en quelques substantifs, de faire le tour d’un homme dont la carrière s’inscrit déjà dans l’histoire du théâtre français. Pétri de littérature allemande et amateur de polars américains, Michel Deutsch poursuit -en plus de 20 ans et près de 30 textes- une exploration passionnelle et attentive de la langue. Des années TNS (Théâtre National de Strasbourg) aux côtés de Jean-Pierre Vincent, de l’aventure du Théâtre du Quotidien (mouvement des années 70) traversée avec Jean-Paul Wenzel, de sa longue complicité avec le philosophe...
Ouvrages chroniqués
Le Souffleur d’Hamlet
de
Michel Deutsch
Le Souffleur d’Hamlet regroupe quatre courts textes drôles et féroces de Michel Deutsch sur le monde du théâtre. A chaque fois, des acteurs répètent l’Hamlet de Shakespeare. « Quel metteur en scène, devenu directeur de théâtre, se prenant pour Tamerlan dans son ambition, dans son désir de conquête et de vengeance, dans sa haine du public et des syndicats de techniciens, ne finit dans l’irrésolution pathétique et l’impuissance de Hamlet ? », se demande le directeur de théâtre. A chaque fois, la crise naît d’un événement dérisoire. Ainsi, parce qu’il lui est interdit de tousser, le...
John Lear
de
Michel Deutsch
Édité à la création d’Imprécation IV, dernier spectacle en date écrit et mis en scène par Michel Deutsch, John Lear reprend en partie les textes de la pièce agrémentés de trois courts inédits, avec presque toujours, en filigrane, les impossibles rapports entre l’homme et la femme. Résurgence hargneuse du vieux roi shakespearien en « aimable retraité entretenu par la sécurité sociale », John Lear, poursuivi par une journaliste nunuche et collante qui répond au nom de Cordélia, raconte la vieille Europe, le monde tel qu’il ne tourne plus. « (…)Il n’y a plus ni Est ni Ouest - ni passé ni...