Lmda N°43
Hubert Mingarelli miniaturise une humanité pauvre, ballottée par la guerre et qui s’accroche à ce qui reste possible de fraternité et d’espérance. Une merveille, encore une fois.
Il n’y a pas vraiment de phrases ici qu’on pourrait extraire du roman et faire tourner, comme un diamant sous l’œil de l’amateur. Pas d’élan, pas d’inventions verbales et pourtant, c’est avec la gorge nouée qu’on repose le roman. Hubert Mingarelli a changé un peu sa manière. Pas grand-chose : il a abandonné le couple père-fils qu’on trouvait dans ses précédents livres pour nous raconter une...