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Essais De la vida mía

janvier 2024 | Le Matricule des Anges n°249 | par Thierry Guinhut

Peintre, céramiste, sculpteur, homme à tout faire, Miquel Barceló aime également les mots avec passion. Au point d’avoir illustré les trois parties – Enfer, Purgatoire et Paradis – de la Divine comédie de Dante avec ses ébouriffantes aquarelles. Cette fois ce sont ses propres mots qui animent la danse graphique reproduite dans son De la vida mía.
Depuis l’enfance avec sa mère devenue brodeuse du « tapis de la création », d’après les dessins de son fils, le voyage dans le temps est également géographique, entre Majorque et Paris où il vit, le désert saharien du Mali, au pays des Dogons, et la plongée sous-marine, tous univers qui nourrissent sa créativité. Il peint sur une plage du Portugal, use de plâtre venu de Mauritanie pour des « autoportraits en terracotta », prétendant que ses tableaux sont des « soupes ». Une pastille bleue entourée de silhouettes animales devient « Les singes autour du monde ». Il imagine enfin de sculpter « la mort qui marche ». En guise de credo, si la couleur c’est le désir, « le blanc serait la pensée ».
Autoportrait pictural et autobiographie aussi bien intime que professionnelle, De la vida mía est un beau livre fourmillant de vie, un « catalogue de couleurs », d’anecdotes, de souvenirs et de photographies d’atelier, de carnets miniatures et d’œuvres immenses. Les pots de peinture et les poulpes rouges éclaboussent les pages, tandis que les nuanciers et les catalogues de poissons témoignent d’un travail tout à la fois compulsif et médité. Les notes accompagnent les images, les carnets affectent la forme du poème en vers libres ; et les entretiens sont retranscrits avec le concours de Colette Fellous. Ainsi « l’art c’est une métaphore du monde, de l’univers ».

Thierry Guinhut

De la vida miá
Miquel Barceló
Mercure de France, « Traits et portraits », 250 pages, 35

Le Matricule des Anges n°249 , janvier 2024.
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