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Dossier Marc Biancarelli
Polyphonies de l’abîme

février 2018 | Le Matricule des Anges n°190 | par Thierry Guichard

Commencée en Corse sur le territoire corse, l’œuvre de Biancarelli a trouvé la voie de l’universel sans perdre le lien à l’intime. Et atteint de lumineux crépuscules.

Rencontré quelques fois lors d’un festival, une soirée littéraire, on n’avait échangé que peu de mots avec l’auteur d’Orphelins de Dieu. Parler et se livrer semblaient être pour lui des exercices contre nature. Au seuil de l’interroger, on redoutait le mutisme. Les vents violents de janvier ont un temps éloigné plus encore la Corse du continent. Dès lors, l’entretien oral ne pouvait se faire qu’à l’écrit. Et contre toute attente, l’écrivain s’est montré aussitôt prolixe, rapide même dans ses réponses, comme si l’écriture était pour lui le vrai lieu de la rencontre.

Marc Biancarelli, votre nouveau roman, Massacre des Innocents évoque le naufrage du Batavia en 1629 et les massacres qui s’ensuivirent. Or, vous aviez déjà évoqué ces événements dans la chronique « l’Histoire épouvantable du Batavia » qu’on peut lire dans Cusmugrafia (Cosmographie), votre recueil de chroniques paru en 2011 chez Colonna édition. Livre où apparaissent des thématiques présentes dans tous vos romans. Les chroniques ont-elles été pour vous le moyen de marquer votre territoire littéraire ?

Oui, d’une certaine manière les chroniques que j’écrivais alors me permettaient de partager avec les lecteurs l’univers culturel et littéraire qui est le mien. Ça me donnait aussi la possibilité d’universaliser les champs d’exploration de la langue corse, en parlant d’écrivains russes, anglo-saxons, latino-américains ou simplement de faits historiques qui me fascinent depuis très longtemps. J’y avais donc déjà fait mention du Batavia, en reprenant alors à mon compte le jugement que Simon Leys formulait à la suite de l’essai historique de Mike Dash, Batavia’s Graveyard, estimant que le roman lié à ces événements ne pouvait plus être écrit. Mais j’ignorais à ce moment-là que les chemins de l’imagination me permettraient un jour de surmonter cette frustration.

Ne peut-on aujourd’hui lire vos chroniques comme on déambulerait dans les coulisses de l’œuvre en cours ?

En grande partie, c’est le cas. Même si plusieurs de ces chroniques accompagnaient des textes déjà publiés, dans une première phase d’écriture plus intimement liée à mon territoire d’origine. Mais l’ensemble de ce travail révélait bien un désir d’écriture plus vaste, une sorte de catalogue de mes aspirations en matière de littérature. Et permettaient aussi de déchiffrer de façon plus intime ce qui m’inspire et me donne envie d’écrire. Par exemple les évocations concernant la conquête des Amériques, la guerre de sécession, l’Irlande ou tout ce qui est lié au Nature Writing. Il y a là-dedans des thèmes, des espaces naturels ou mentaux qui me guident depuis toujours, et feront sûrement d’autres livres à l’avenir.

Ces chroniques ont été écrites en corse puis traduites par Olivier Jehasse, comme votre roman Murtoriu l’a été par Jérôme Ferrari, Marc-Olivier Ferrari et Jean-François Rosecchi. Pourquoi ne vous êtes-vous pas traduit vous-même ?

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