éditions Temps qu'il fait
A propos
Le Temps qu'il fait : un éditeur hors saisons
Loin du tumulte parisien, l’éditeur-imprimeur Le Temps qu’il fait cultive une image de qualité. Tournant le dos aux modes, Georges Monti son directeur, aime la littérature de terroir, libre des contraintes commerciales.
Pour ceux qui aiment les livres du Temps qu’il fait, son domicile cognaçais a de quoi rassurer. La petite maison d’édition qui abrite tant d’arpenteurs de la mémoire poétique offre l’image fidèle d’un refuge paisible, reculé, non comme le curieux pouvait s’y attendre à la lisière des dernières rues citadines, mais au fond d’une cour, en lieu et place d’un ancien chai. Un panneau accroché au fronton de ce bâtiment imposant laisse percer son activité dominante : l’imprimerie. Derrière la porte principale règne une douce impression d’ordre. Deux presses artisanales s’activent, entourées de...
Vu, pas approuvé
Plus de 5000 manuscrits reçus, un seul publié. « Il faut décourager les bonnes volontés », dit Georges Monti.
Soyons francs. Les chances d’un auteur en herbe qui envoie son manuscrit aux éditions du Temps qu’il fait pour publication sont minimes, voire nulles. Le manuscrit est bien sûr réceptionné, mais la suite de son parcours reste très aléatoire. A ce stade, tout dépend de la lettre...
Ouvrages chroniqués
Les Larmes de Spinoza
de
Pascal Commère
2009
Lmda N°107
Sept récits serrés comme autant de cafés noirs remontent le courant de la mémoire pour saisir les raisons d’une vocation : celle d’être poète. Et ressuscitent magnifiquement des ombres de peu.
Bien sûr ce sont des vies minuscules, tirées de la terre sombre où le temps les avait enfouies, que le poète Pascal Commère hisse à la surface de la page dans ce recueil de sept récits plus denses encore que brefs. Des vies condamnées à l’ombre, retournées à la poussière et sur quoi l’écriture, ici, ne vient pas jeter un faisceau de lumière violente, mais juste en révéler la présence.
Tenus...
Aux sources d’écrire
octobre 2009
Lectures pour Jean Vilar
de
Georges Perros
1999
Lmda N°30
De 1951 à 1953, avec la fantaisie et le sens de la notule qui lui sont propres, Georges Perros fut lecteur pour le compte du TNP de Jean Vilar. La publication d’une partie de ces notes devrait une nouvelle fois réjouir ceux qui le fréquentent et gagner à sa personne ceux qui le découvrent : l’a priori rigidité de ce travail alimentaire ne tenant pas face à ce grand lecteur à la plume et à la...
Perros, cher lecteur
mars 2000