éditions Castor Astral
A propos
Le Castor s'est bâti une belle maison
Le Castor Astral vient de fêter son deux centième titre en publiant le roman de Jean Malrieux Avec Armes et Bagages. Deux cents titres, c’est plutôt bien pour une maison créée pour ne pas durer.
La littérature, entre mémoire et découverte.
Pour qui aime les livres, le siège des éditions du Castor Astral est pour le moins rassurant. Dans cette petite rue d’un Pantin blafard, il faut être très observateur pour apercevoir la petite plaque simili-cuivre qui fait office de raison sociale. Un coup de sonnette, et la porte d’entrée s’ouvre sur un homme barbu. Derrière lui, une pile de cartons dont on devine le contenu, et un mur de livres posés là en attendant d’être emportés vers quelques librairies.
L’homme, c’est Jean-Yves Reuzeau, le directeur littéraire du Castor Astral. ...
Jeu de l’oie
Le Castor Astral, dont 10 % des publications vient des envois postaux, donne une chance aux auteurs en herbe.
Environ 600 manuscrits par an passent par la petite maison de Pantin. « Il y a toujours quelqu’un pour s’en occuper ». C’est Jean-Yves Reuzeau qui, le premier, ouvre les enveloppes. Juste un coup d’oeil au titre (certains sont catastrophiques), à la lettre qui accompagne le manuscrit et au C.V. s’il y en a un. Si un de ces éléments accroche le Directeur littéraire, il note sur la couverture...
Ouvrages chroniqués
Le Paradis des célibataires ; tartare des jeunes filles ; table en pommier
de
Herman Melville
1997
Lmda N°21
Réalisé dans le cadre des travaux de fin d’année des étudiants du département « Métiers du livre » de l’I.U.T de Paris X Nanterre, cet ouvrage de l’Américain Herman Melville (1819-1891) regroupe, dans une édition bilingue remarquable par sa présentation et son appareil critique, trois textes méconnus. D’abord un dyptique : Le Paradis des célibataires, moment de réjouissance absolue pour un...
le Paradis des célibataires
novembre 1997
Pauvre cerveau qu’il faut bercer
de
Michel Ohl
2006
Lmda N°79
Espiègle auteur d’ouvrages échevelés, Michel Ohl est de ces attachants savants qui trouvent dans la littérature et l’alcool des remèdes aux inconvénients d’être né.
Faut-il intégrer Michel Ohl à la longue cohorte des Égarés ? Sans doute pas. D’abord, il n’est pas oublié, ensuite il est bien vivant, malgré les défaillances d’un corps rompu aux brutales alternances de la dipsomanie et de la désintoxication. Dès son adolescence, Michel Ohl a mené une vie fort éprouvante mais il semble l’avoir fait en toute conscience et, surtout, sans manifester trop...
Un cosaque et des livres
janvier 2007