La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

auteur James Sacré

A propos

Le poète affectif D’une enfance à la ferme à la chaire d’une université américaine, c’est toujours par l’écriture que James Sacré interroge son expérience de vivre pour pouvoir la partager.Mais même poésie est un mot qui ruse. Depuis qu’il est revenu des États-Unis où il a vécu plus de trente ans, James Sacré (prononcez « Jame », à la française) ne cesse d’être invité ici ou là, en France. Comme si les librairies, les bibliothèques, les associations culturelles voulaient rattraper le retard imposé par l’exil professionnel du poète. C’est que, depuis qu’il publie, James Sacré a nourri la réflexion et l’écriture de pas mal de ses pairs. Pourtant sa poésie est tout sauf revendicatrice, elle ne porte aucune oriflamme et ne s’érige surtout pas en modèle. C’est, au contraire, une poésie presque balbutiante, qui colle...
juillet 2006
Le Matricule des Anges n°75

Écrire contre, tout contre

Chaque poème est, pour James Sacré, un geste pour rencontrer l’autre. Il suppose qu’on s’y livre sans trop s’y montrer dans une langue où les mots ne sont jamais transparents. Contre les valeurs préétablies et les clichés pour mettre à nu le cœur affectif. Avec de longues phrases qui roulent en petites cascades dans la prose, avec des vers coupés, des formes bancales du poème ou au contraire un classicisme affiché, James Sacré déploie depuis quarante ans une œuvre pourtant aussitôt reconnaissable. Des balbutiements de la langue prise entre patois et français, arabe et anglais parfois, aux interrogations sur le poème enchâssées dans les vers...
juillet 2006
Le Matricule des Anges n°75

Bibliographie

Relation (N.C.J., 1965) * La Femme et le violoncelle (Promesse/J.C. Valin éditeur, 1966) * La Transparence du pronom elle (Chambelland, 1970) * Cœur élégie rouge (Le Seuil, 1972 ; André Dimanche, 2001) * Comme un poème encore (Atelier de l’agneau, 1975) * Paysage au fusil (cœur) une fontaine (Gallimard, 1976 ; La Cécilia, 1991) * Un brabant double avec des voiles (Nane Stern, 1977)...
juillet 2006
Le Matricule des Anges n°75

Ouvrages chroniqués

Une rencontre continuée
de James Sacré
2022
Avec sa poésie de plain-pied, son phrasé parlé et sa façon de vivre-écrire, James Sacré fait du poème la présence même. Précieux le nouveau volume de poche/poésie des éditions du Castor astral. Il permet de (re)découvrir tout ce qui fait le prix et la saveur des textes de James Sacré. Dédié au peintre et dessinateur Yvon Vey, il reprend des poèmes presque oubliés accompagnant les dessins de ce dernier, mais aussi des textes écrits dans la compagnie des photographies de Bernard Abadie. Ces rééditions de livres dus à des rencontres « qui nous échappent en se continuant », sont suivies d’un ensemble de poèmes inédits. Un livre qui rassemble des titres s’échelonnant de 1972 à 2021, ainsi qu’une « Carte...
Richard Blin
janvier 2023
Le Matricule des Anges n°239
America solitudes
de James Sacré
2010
Avec America solitudes, James Sacré déplie vingt ans de poèmes : un paysage comme filmé depuis la ligne de la Route 66. James Sacré nous avait déjà donné 31 poèmes dits « de l’Amérique un peu » (Contre-Pied, 2008), sous un format mince. Le « un peu » sonnant presque familièrement comme le presque rien de son écriture, mais aussi comme sa tonalité de fond : décalages dans la phrase d’un mot, boiteries souvent agrammaticales, mêlés l’un et l’autre à une feinte naïveté d’emploi de la langue. Avec America solitudes, il nous donne un gros bloc rouge de mémoires et de paysages, narrés dirait-on depuis la vitre d’une voiture, comme autant de km de pellicules abandonnées. Ce n’est donc pas tant « un...
Emmanuel Laugier
novembre 2010
Le Matricule des Anges n°118
Figures qui bougent un peu et autres poèmes
de James Sacré
2016
Trois livres de James Sacré réunis en un, dont les manières poétiques tressent une lyrique discrète et sobre, entre variations du regard et basse continue du cœur. Tomber sur un vers de James Sacré, ou l’une de ses proses, dont l’inoubliable Rougigogne (1983), ouvre immédiatement en nous une micro-histoire d’enfance et d’émotion rentrée. La langue se fourche, s’attachant, dans sa tonalité naïve, à dire le nœud commun où tout s’enchevêtre, des paysages traversés aux vieilles mémoires des gestes donnés, abandonnés ou défaits. « Figure 17. », par exemple, sur les 46 de celles qui bougent un peu (1978), évoque que c’est « Au cœur mais tout pareil on pourrait dire que c’est au bord / d’un paysage en pierre étagements de murettes elles se défont / un pays...
Emmanuel Laugier
avril 2016
Le Matricule des Anges n°172
Si peu de terre, tout
de James Sacré
2000
La terre dont il est question ici est autant celle du « paradis d’enfance », la Vendée natale avec ses foins, ses bouses de vaches, ses paysans et « les oiseaux patois dans les buissons dehors », le monde qui s’offre dans le dictionnaire agricole Larousse et dans la solitude des champs que la glaise et l’argile qui accueillent les premières écritures. C’est aussi « comme une mémoire. Une mémoire qu’on s’est perdu dedans », c’est encore « la terre qui se referme sur les pires charniers ». Dans ce recueil aux formes variées, qui reprend des poèmes déjà parus, James Sacré fait entendre la...
Thierry Guichard
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31
Viens, dit quelqu’un
de James Sacré
1998
A 57 ans, James Sacré a écrit plus de vingt livres. S’excusant presque d’exister, ce poète impose néanmoins un ton irremplaçable : du mal-dire aux balbutiements du coeur, il donne forme à une langue commune. James Sacré parle de choses simples, de situations qui n’en mènent pas large : ne cherchez pas dans ses livres du grandiloquent, de la salve hermétique, de la gnose poétique, de la complexité rhétorique, du jeu conceptuel, de la révérence métaphysique, du coup de poing brillant ou du naturalisme nostalgique. Non, il y a plutôt, dans ce qu’il pose dans son phrasé, scènes quotidiennes comme, dans Viens, dit quelqu’un, son nouveau recueil qui oscille en cadence entre proses et brefs poèmes, celles de rires de femmes marocaines devant l’érection brusque d’un âne, quelque chose d’infiniment...
Emmanuel Laugier
décembre 1996
Le Matricule des Anges n°18
La Nuit vient dans les yeux
de James Sacré
Les six poèmes de La Nuit vient dans les yeux joliment édités mettent en évidence l’arbitraire du signe. En ouverture de ce recueil de six poèmes, James Sacré annonce, en mode mineur : « D’une langue à l’autre pour en avoir une/ Qui soit la mienne, mais sans oublier/ Que c’est pour te causer./ Ce qu’on met dans le poème, c’est pas/ De l’éternité, plutôt/ Comme un sourire (…)/ (…) ma langue fragile pour te causer/ peut-être à côté. Sans vérité. » La modestie du propos laisse entendre le profond désir du poète d’être proche de celui qui le lit sans, pour autant, s’être éloigné de lui-même. La poésie tenterait donc de réduire les distances entre deux langues, entre deux intimes et cherche à se...
Thierry Guichard
juillet 1997
Le Matricule des Anges n°20