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Entretiens Achille voit tout

février 2018 | Le Matricule des Anges n°190 | par Éric Dussert

Premier roman à énigme chez les expatriés français en Afrique, Dankala d’Isabelle Sivan mêle suspens et comédie de mœurs.

Lorsqu’elle prend la plume, Isabelle Sivan est avocate ou écrivain selon le moment de la journée. Quand elle est avocate, elle a une spécialité : la propriété intellectuelle. Quand elle est écrivain, sa dilection la porte à observer ses contemporains, placés de préférence en terre étrangère où elle leur fait subir les affres d’un exotisme problématique. Native de Marseille, c’est peut-être un atavisme méditerranéen qui lui fait explorer l’ailleurs dès lors qu’il est ensoleillé, mais en se gardant bien de se départir d’une distance critique raisonnable. Spirituelle, et même carrément moqueuse, elle s’est replongée avec Dankala dans le milieu des expatriés français en Afrique. Un monde de rêves ensablés, patiné par l’ennui. Elle en croque les figures saillantes avec gourmandise, sous le regard perplexe d’Achille, un vieil Africain revenu de Paris, et sans doute aussi revenu de tout…

Quel est votre rapport avec l’exotisme ?
L’exotisme ça fait rêver, non ? C’est le renouveau, le changement… Lorsqu’on part à l’étranger dans un pays lointain, on va vers l’inconnu pour échapper à quelque chose : l’ennui, la routine, la grisaille, un mal de vivre.
Avec le soleil, la mer, des gens qui vivent différemment, on espère découvrir autre chose, construire une vie nouvelle, heureuse. Dans la bande dessinée dont j’ai écrit le scénario, Le Voyage d’Abel (Les Amaranthes, 2014), j’étais déjà sur ce thème. Le personnage rêve de partir loin pour échapper à sa vie de paysan qu’il n’a pas choisie.
Malheureusement, une fois à l’étranger, on comprend que le voyage n’est pas nécessairement une ouverture à l’autre, à la différence. On se trouve à fréquenter des personnes de la même nationalité que soi, tout simplement parce qu’il est difficile de s’intégrer dans une culture différente de la sienne. On constate aussi qu’on a trimbalé dans ses valises tout ce que l’on a tenté de fuir. L’exotisme devient alors une griserie éphémère, un piège.
Personnellement, je me méfie de l’exotisme. À moins seulement de le rêver, sans jamais l’approcher trop longtemps pour qu’il ne se transforme pas en un désenchantement.

De quel pays s’agit-il ?
Je me suis principalement inspirée de Djibouti.

Pour visiter les mêmes paysages qu’un Henry de Monfreid vous n’en ramenez pas du tout les mêmes images. Vous n’adhérez pas à sa vision ?
En termes de paysages, je pense avoir ramené des images et impressions identiques : des paysages totalement insolites, une chaleur à crever, un soleil omniprésent, le sentiment de me trouver dans un lieu improbable, oublié du monde, qui pourtant est sur le plan géopolitique un point stratégique important. En revanche, je n’y ai pas vécu les mêmes expériences. Je ne fréquentais pas les trafiquants d’armes et de haschich… mais plutôt des coopérants, diplomates et militaires français. Une population qui ne cherche pas l’aventure avec un grand A comme Monfreid a pu la vivre et la raconter. Ce...

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