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Théâtre Ayam

avril 2016 | Le Matricule des Anges n°172 | par Laurence Cazaux

Partir en écriture est un dispositif mis en place par le Théâtre de la Tête noire à Saran et son directeur, Patrice Douchet. Une vingtaine d’écrivains ont ainsi sillonné le monde. Luc Tartar s’est rendu au Mexique en 2012, au Yucatán plus précisément. Il raconte : « Le but premier de mon voyage était de rencontrer les descendants des Mayas. Ce qui m’intéresse, au-delà du mystère de cette civilisation disparue, c’est son rapport à la mort et ce qu’en retiennent les hommes d’aujourd’hui : souvenons-nous du fantasme entretenu en 2012, aux États-Unis et en Europe, autour de la fin du calendrier maya… » Au cours de son voyage, qui se déroule en même temps que la fête des morts, Luc Tartar découvre que le taux de suicide chez les adolescents du Yucatán est l’un des plus élevés d’Amérique.
De ce voyage est né Ayam (Maya à l’envers), une pièce baroque et déchirée traitant du suicide et de l’inceste. Trois jeunes adolescents, Saïd-Emmanuel dit Ayam, sa sœur Dulce et son fiancé Enrique se retrouvent le jour de la fête des morts, dans une cantina, un parquet-salon. Ayam et Dulce dansent la salsa pour les touristes et pour gagner leur vie. Mais ce soir-là, la mort entre elle aussi dans la danse. Dulce disparaît et tente de mettre fin à ses jours. La forme prise par l’auteur pour raconter cette fable est singulière. Les trois protagonistes vont porter la parole des multiples témoins de cette soirée, avec en parallèle des réminiscences de moments passés au bord d’un cénote, un endroit assez magique, un puits naturel souterrain, ancien lieu rituel où les mayas pratiquaient des sacrifices en offrande au dieu de la pluie. Ayam est une pièce courte, rythmée et tendue. Luc Tartar aime bien donner la parole à des jeunes adolescents, qui, comme des funambules, dansent avec les mots en équilibre sur un fil, à deux doigts de la chute.
L. Cazaux

AYAM
DE LUC TARTAR
Lansman éditeur, 34 pages, 9 e

Le Matricule des Anges n°172 , avril 2016.
LMDA papier n°172
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