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Domaine français Figurante des temps enfuis

octobre 2015 | Le Matricule des Anges n°167 | par Éric Dussert

Leïlah Mahi 1932

Nostalgique d’un passé bien antérieur à sa naissance, Didier Blonde poursuit une enquête sans fin dans les replis de l’histoire d’une époque qui le charme, à la recherche de fantômes discrets qui le hantent. Après avoir interrogé L’Inconnue de la Seine et une comédienne du cinéma muet, il a rencontré sur un mur du colombarium du Père-Lachaise la photographie d’une femme au regard troublant coiffée d’un turban. Avec la seule mention de « Leïlah Mahi, l2 août 1932 », nom et date du décès de l’envoûtante mystérieuse, il a remonté le fil d’une existence oubliée. Demi-mondaine opiomane à peu près horizontale, elle avait fini par raconter à demi-mot sa vie dans deux romans publiés par l’éditeur Louis Querelle, spécialiste du livre épicé, si possible à scandale, et du roman coquin féminin : En marge du bonheur (1929) et La Prêtresse sans Dieu (1931) qui, « avec son odeur d’encens et son arrière-plan d’ésotérisme s’adaptait comme une légende à la photo. Peut-être y avait-elle songé en prenant la pose ? » C’est donc probablement une photo destinée par l’éditeur Querelle à la presse de son temps. Pourtant le roman dément l’exotisme de cette femme qui, née à Beyrouth en septembre 1890, villégiaturait de Nice à la Normandie et finit par entraîner Didier Blonde dans une farandole de rencontres de personnages variés, jusqu’à son domicile parisien du 24, avenue de Wagram, à deux pas du lieu de résidence des propres grands-parents de l’auteur. D’entrelacs en « fausses reconnaissances », les enquêtes de Didier Blonde s’avèrent toujours un peu métaphysiques et personnelles.
Éric Dussert

Leïlah Mahi 1932 de Didier Blonde
Gallimard, 123 pages, 15

Figurante des temps enfuis Par Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°167 , octobre 2015.
LMDA papier n°167
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