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Éditeur Plaisir et politique

mai 2012 | Le Matricule des Anges n°133 | par Éric Dussert

Spécialisé dans l’urbanisme et l’art de la scène, L’Œil d’or a choisi d’interroger la politique et la vie. Avec la littérature et Satan aussi.

Jean-Luc d’Asciano appartient à une génération qui ne s’embarrasse pas des situations antérieures et de leurs solutions prémâchées. Ex-universitaire, nouvelliste occasionnel, il est éditeur comme on est artisan, inventant ses solutions sans perdre de vue le fil à plomb, et en gardant en tête les règles de bonne proportion. Il faut en effet avoir un « œil d’or » pour ne pas rater les passes au cœur des tempêtes de l’océan du livre…

Docteur ès lettres, vous avez quitté l’enseignement pour l’édition. Une addiction au livre ?
J’ai peu enseigné : une année en collège, deux années avec des classes de sourds profonds et de trisomiques, trois ans à l’université. En revanche, de la maternelle à la thèse, cela fait bien 26-27 ans en classe. Les livres ont toujours offert à un grand nombre d’enfants une porte de sortie paradoxale – une porte vers le monde et pour s’enfuir du monde. L’édition, c’est la version adulte : être là, car faire un livre demeure très matériel et trivial – un bouquin, c’est lourd et c’est un produit marchant – et être dans l’intemporel, l’asocial. Faire du livre, c’est être dans un monde ou l’échelle temporelle se compte en décennie, ce qui est un luxe magnifique. Une addiction, oui, mais très positive.

Vous vous êtes formé sur le tas aux particularités techniques du métier d’éditeur ?
Durant mes études, j’ai fait l’assistant, le « rewriteur » voire le nègre. Un matin j’ai dit à mon directeur, Bernard Sichère, que mon sujet de thèse, Jean Genet, devenait anxiogène. Il m’a suggéré de faire un détour par James Ellroy, et nous avons monté un colloque qui est devenu notre premier livre, Petite mécanique de James Ellroy, publié par une équipe informelle constituée d’un couple de graphistes et d’un fils d’éditeur violemment inactif (mais toujours de bon conseil). Je savais que je voulais un livre avec du beau papier, des couvertures à rabat et des cahiers « cousu collé ». Les graphistes puis les imprimeurs m’ont appris le reste. Mais définitivement, je suis un cancre sur le sujet. Par contre, je suis de la génération qui est passée du vinyle au CD. Le CD est tellement moche qu’il conduit naturellement au MP3. Le vinyle était un objet fétichisable, il doit en être de même pour le livre. Il faut assumer sa matérialité, son poids, sa main, en faire un compagnon aimable et solide.

Qu’est-ce qui vous a conduit à faire de l’art de la scène, de l’urbanisme et de la littérature les trois axes de votre programme ?
Naturellement, je ne sépare pas vraiment les genres. Les noms de mes collections sont plus liés à des structures de pensées qu’à des catégories éditoriales. La scène est un lieu artistique fondamental – on parle des arts du vivant (même si les autres arts ne sont pas les arts des morts). La scène, c’est un corps humain, un public, parfois un texte, une temporalité, et tout d’un coup il se passe quelque chose d’unique et de non reproductible. Publier des textes parlant de la...

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