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Poches Les azimuts du néant

mai 2004 | Le Matricule des Anges n°53 | par Dominique Aussenac

Traverser l’Afrique n’a jamais été une sinécure. Quelle mouche a donc pu piquer Pedro Rosa-Mendes qui en 1997 l’a parcourue, d’Est en Ouest, en stop, de Luanda en Angola à Quelimane au Mozambique ? Une des zones les plus minées de la planète où depuis des décennies des guérillas, des contre-guérillas, des troupes officielles, d’autres infiltrées, exfiltrées, commanditées par Moscou, Cuba, Johannesburg, Washington, Lisbonne ou Pékin s’opposent dans un grand fracas de sigles MPLA, FAPLA, RENAMO, SWAPO etc. Quelles étaient ses motivations ? Retrouver le fantôme de l’empire portugais, sa splendeur, sa nostalgie ? Pedro Rosa-Mendez est né en 1968, quelques années avant la Révolution des œillets. Faire une enquête journalistique, ce qui pourrait paraître normal pour ce grand reporter au Publico de Lisbonne ? Trafiquer des armes à l’instar d’un Arthur Rimbaud ? Non pas des armes, plutôt des âmes, des histoires, des rencontres, des témoignages qui mis bout à bout, restitués plein chant dans toute leur oralité vont faire la luxuriance, l’étrange et tendre beauté de ce premier ouvrage, cette « cartographie affective » présentée comme « un livre sur des choses simples : la tranquillité de la peur et la vitalité de la mort ». Une sorte d’hommage à Victor Segalen et à ses Stèles dont un extrait introduit le livre. Un poète ethnographe salué par un poète reporter exubérant, fraternel, lucide et sauvage. « La frontière ne se traverse pas. Elle s’habite. Ce n’est pas une ligne. C’est un frottis de lèpre. »

Baie des tigres
Pedro Rosa-Mendes
Traduit du portugais par Jacques Thériot
Métailié, « Suites »
336 pages, 10

Les azimuts du néant Par Dominique Aussenac
Le Matricule des Anges n°53 , mai 2004.
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