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Entretiens Socle mythique

septembre 2002 | Le Matricule des Anges n°40 | par Marc Blanchet

Poète originaire de la Ligurie, Giuseppe Conte a su retrouver dans une redécouverte personnelle des mythes la source d’une inspiration mêlée aux eaux de sa propre vie.

Villa Hanbury & autres poèmes

De passage à Bordeaux, Giuseppe Conte est un homme qui prend soin de son interlocuteur tout en précisant, après une présence à un Salon du livre consacré à l’Italie, qu’il ne faut pas attendre de propos politiques de sa part, qu’il est plutôt un anarchiste. Une manière délicate de ne pas se faire le porte-parole d’un pays au régime « démocratique totalitaire », comme l’a désigné Erri de Luca. La preuve aussi que les préoccupations de Conte sont d’abord de vivre un vrai dialogue sur la poésie et l’art, avec tout ce qui peut passer d’humain le temps d’une rencontre. Né dans la région de la Ligurie en 1945, Giuseppe Conte a su très tôt se démarquer des courants littéraires de son temps pour écrire une œuvre forte et singulière. Après la publication des Saisons (Cahiers de Royaumont) et la réédition de L’Enfant et l’océan (Jacques Brémond éditeur), un nouveau recueil de poèmes à l’Escampette permet, sous la forme d’une anthologie, d’approfondir en France la connaissance d’un poète, dont Italo Calvino a écrit qu’il avait su, au sujet de sa terre la Ligurie, « transformer un paysage en raisonnement ».

Votre anthologie s’ouvre sur la figure du poète. Est-ce une description ou une métaphore ?
C’est une métaphore du poète. La lecture de L’Illiade à l’âge de 11 ans m’a beaucoup marqué. J’ai été impressionné par le personnage d’Achille, plus que celui d’Hector. Si je me suis identifié à ce héros, je sais aussi que dans ce poème ce n’est pas de l’Antiquité dont je parle mais bien de moi. Je donne l’impression de parler de mythes anciens mais je parle de ma vie, quoique je ne pourrais jamais dire que je suis poète. La poésie est un art de la métamorphose. Elle naît de la nature cyclique des saisons, de ce qui meurt et renaît. Il y a un lien profond entre la métaphore et la métamorphose. La métaphore offre une façon de voir différente de la métamorphose. Elle possède une finitude, et, de ce fait, combat la nature infinie de la métamorphose.
On pense en vous lisant à cette vision de Leopardi, où il raconte comment de nuit il entend des paysans chanter et la nostalgie douloureuse des temps anciens que ce chant éveille en lui…
Je ne sais pas si j’ai pensé à ce poème. Peut-être dans l’inconscient. Le passé est toujours une douleur puisque le temps passe… Nous n’avons pas vraiment idée de la gloire de Rome. D. H. Lawrence considérait les Romains comme des impéralistes mauvais et au contraire les Étrusques comme des être plus solaires et magiques -détruits par les Romains. Les Romains ont construit les routes, ont été des conquérants. Leopardi pense davantage à la littérature latine. Cet héritage le touche plus. Pour moi, l’héroïsme c’est la lumière, le sacrifice comme Achille pour dire oui au destin, ou bien Jason partant pour la Toison d’or.
Votre poésie est très imprégnée du mythe. Elle le considère comme réel, « en cours ». À l’Université, il fait partie de la fiction. Acceptez-vous cette classification ?
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