Un homme marqué par une déprimante pauvreté traverse les malheurs de la guerre, connaît la tristesse de l’exil, se marie par devoir, perd son emploi, vit une passion qui se termine par la mort tragique de la femme aimée et par une accusation de meurtre, erre entre désespoir et folie à travers l’Italie et finit par se tuer d’une façon atroce.
Dans une abondante préface, la traductrice nous prévient : enfin un chef-d’œuvre capable de combler ceux qui, comme elle, ont tout lu ! Et de rassembler sans vergogne autour du nom de Borgese les plus grands écrivains du XIXe et du XXe siècles. En réalité, ce classique du mélodrame, publié en 1921, ressemble à une interminable lamentation et il n’est pas sûr que le lecteur d’aujourd’hui trouve à son goût - malgré de réelles beautés d’écriture - cette guimauve amère qui s’étire sur trois cent cinquante pages.
L’Arpenteur
traduit de l’italien
par Muriel Gallot
383 pages, 150 FF
Domaine étranger Vie de Filipo Rubè
septembre 1995 | Le Matricule des Anges n°13
| par
Christian Molinier
Un livre
Vie de Filipo Rubè
Par
Christian Molinier
Le Matricule des Anges n°13
, septembre 1995.