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Domaine français Ecrits au sang d’encre

septembre 1995 | Le Matricule des Anges n°13 | par Muriel Mandine

Le Club de la rue Morgue

Nous sommes nombreux à porter en nous la marque précise, pugnace de nos lectures d’enfance, des découvertes divines de notre adolescence. Ces lectures participent très intimement à notre propre accession au monde et à la compréhension que nous en avons. Tout au long de notre existence, nous cultivons et le souvenir et l’enrichissement de ce voyage intérieur entrepris dès l’enfance.
C’est précisément à ce voyage intime et passionnel que nous convie François Rivière, journaliste et écrivain, en publiant Le Club de la rue Morgue, recueil anthologique de la littérature dite de « mystère ». Mettant en scène ses propres souvenirs de lecteur, indissociablement mêlés à ceux de son enfance et de son adolescence, l’écrivain entreprend de raconter l’histoire de cette littérature de genre, nous faisant (re)découvrir, au gré de leur époque et de leur fantaisie romanesque, les auteurs du roman gothique ou frénétique, de la veine populaire, du detective-novel ou du roman noir. Car ce qui intéresse avant tout François Rivière -et cet intérêt transparaît tout au long de cette anthologie- ce sont les auteurs qui se cachent derrière ces mystérieuses et parfois terrifiantes fictions. Afin de mieux comprendre leurs obsessions et la manière qu’ils ont de coder habilement une réalité parfois insupportable, les fantômes d’Edgar Poe, d’Ann Radcliffe, de Doyle, de Chesterton et de bien d’autres sont tour à tour invoqués ou convoqués par notre narrateur pour célébrer avec lui les fiançailles sulfureuses qui les unirent aux mondes de l’intrigue et des ténèbres.
En publiant Le Club de la rue Morgue, François Rivière rend un hommage vibrant à cette dame noire de la littérature et bien plus qu’une anthologie, parce qu’il a choisi pour l’écrire, le mode autobiographique, c’est le portrait touchant d’un lecteur éperdu de littérature que nous livre l’écrivain ; une littérature qui de tout temps a puisé son encre dans le sang. « J’accepte de mourir de peur, pourvu que les conditions esthétiques de cette ultime sensation soient à la mesure de mes cauchemars les plus fous. »

Le Club de la rue Morgue
François Rivière

Hatier (coll. Brèves littérature)
152 pages, 148 FF

Ecrits au sang d’encre Par Muriel Mandine
Le Matricule des Anges n°13 , septembre 1995.
LMDA papier n°13
6,50