La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

La rédaction Martine Laval

Message Envoyer un message

Martine Laval

Articles

Chiennes de garde

de Dahlia de la Cerda
Ni dieu, ni mec Avec ses Chiennes de garde, Dahlia de la Cerda en met plein la vue – et même la gueule. Petit traité de féminisme et de survie dans la jungle mexicaine d’aujourd’hui. Gare à celui qui osera encore dire que les filles sont des mauviettes ou des salopes, qu’elles n’ont que ce qu’elles méritent, à savoir coups, humiliations, viols. C’est fini. L’heure est à la relève sinon à la révolution. Dahlia de la Cerda brandit une littérature d’un genre nouveau, combine des mixes plutôt contraires : des coups de poing et de la tendresse, un parler populaire, vulgaire, bruissant tout chaud du macadam et une finesse d’esprit à faire crever de jalousie nos piètres penseurs. Les onze nouvelles de son recueil Chiennes de garde composent une sorte de roman, puisque les...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Une contrée paisible et froide

de Clayton Lindemuth

Tombe la neige

Le Wyoming, grandeur et décadence, théâtre de la haine et de la vengeance. Clayton Lindemuth réinvente le western avec une histoire d’amour et de rédemption. Il neige. Dans ce premier roman aux allures bibliques, dévastation et renaissance, il neige sur quatre cents pages. Blanche solitude. Elle a beau s’escrimer la neige, déverser sans répit ses flocons épais et lourds, elle ne parviendra pas à ensevelir le passé des lieux, un coin reclus du Wyoming, ici ses montagnes hautaines, les Rocheuses, là sa ville fantôme, Bittersmith. Elle ne pourra pas...
septembre 2015
Le Matricule des Anges n°166

Chirbes contre Chirbes

Plus que jamais avec Sur le rivage, son huitième roman traduit, l’écrivain espagnol livre un combat, ou plutôt de multiples combats : contre lui-même, contre la soumission, contre le nouvel ordre mondial, à savoir le chaos. Il parle comme il écrit. Avec fureur. Projetées par un accent de rocaille, ses paroles s’entrechoquent pour mieux choquer, mieux discerner le vrai du faux. Sur le rivage explore une fois de plus l’Espagne d’hier, celle qui porte encore les stigmates du franquisme, et celle d’aujourd’hui, des scandales immobiliers à la déchéance des hommes, ouvriers, immigrés sans papier, tous confrontés au...
mars 2015
Le Matricule des Anges n°161

Goat Mountain

de David Vann

Dernier jour sur terre

de David Vann

L’enfer, c’est fini (entretien)

Il a le regard clair, le rire franc, et la parole généreuse. À 48 ans, David Vann semble serein, mais rien n’est moins sûr. Peut-être reste-il un homme en colère, un têtu qui refuse la fatalité, qui sait transformer les fantômes de son enfance et leurs boulets de souffrances en poésie. Après le suicide de son père, il a hérité de toutes ses armes. Il avait 13 ans. Comment vivre avec un tel...
octobre 2014
Le Matricule des Anges n°157

Goat Mountain

de David Vann

Dernier jour sur terre

de David Vann

Tragédie moderne

Avec deux ouvrages, un récit et un roman, aussi puissants que dérangeants, l’Américain David Vann clôt l’histoire violente de sa famille entamée avec Sukkwan Island. Victor Hugo n’est qu’un has been. Il foudroie Caïn, son désir de meurtre, son passage à l’acte, sa fuite, sa peur, en lui balançant une sentence terrifiante : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.  » Autre temps, autre réalité… autre pensée. David Vann, lui, débarrassé de toute morale bon teint (ou religieuse), va au-delà. Ses tueurs – qu’ils soient personnage de fiction ou personne...
octobre 2014
Le Matricule des Anges n°157