Lmda N°43
Entre Trieste et Helsinki, l’Italien Diego Marani explore la douloureuse traversée d’un naufragé de la langue. Un roman audacieux sur les troubles de la fausse identité.
Au commencement était le verbe, paraît-il. Dans le roman de Diego Marani1, dès le début, on se heurte à l’oubli de soi et au silence. L’auteur enchâsse le livre dans un lieu et un temps troubles : le lieu est Trieste, impasse de l’Adriatique, ville lisière d’un empire déchu, carrefour de tant d’idiomes ; le temps, 1943, est celui violent de la République fasciste de Salo’, de la guerre...
Vagues à larmes
mars 2003