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Domaine étranger Mes mille et une vies

juin 2024 | Le Matricule des Anges n°254 | par Jérôme Delclos

Mes mille et une vies

Faut-il être snob ou nostalgique, on lit de Bud Spencer, né Carlo Pedersoli, Mes mille et une vies. Avec « Préface de Terence Hill », à la ville Mario Girotti. Qui se souvient de ces deux-là ? « Le gros et le gringalet ; le petit malin et l’idiot ; l’esprit et les gros bras ; l’amour-haine. La dichotomie qui fonctionne depuis l’histoire du cinéma. » Il faut pour aimer le concept avoir été biberonné à 18 westerns de comédie. On l’appelle Trinita et On continue à l’appeler Trinita, et Maintenant, on l’appelle Plata, et aussi Pair et impair, Cul et chemise, etc. Le pitch ? Amitié de deux mecs en icônes gays à leur insu, dialogues vanneurs, mandales façon tournoi de chevalerie. Sa carrière, Big Bud l’a bâtie sur son poids. « Je mange ergo sum », déclare ce beau bébé, 6 kilos à la naissance, 158 sur sa balance d’adulte. La faute à son aïeule napolitaine qui disait à son Petit Prince XXL : « Mon dieu quelle merveille ! Viens ici, grosse tête à mamie ». Sa carrière de 62 films ne se réduit pas à ceux avec Mario-Terence-Trinita-Plata, le blondin aux yeux bleus. Avant et après il y a, beaux titres, Le Chéri de maman (1957) ou encore Les anges mangent aussi des fayots (1973).
On est en Italie, parfois en Amérique du Sud, et cette autobiographie solaire nous en apprend beaucoup : sur la naissance du western spaghetti fait de bouts de ficelles, sur les rôles alimentaires, sur le mépris du cinéma intello – surtout français, les Américains respectent le succès – à l’égard de celui populaire (en témoigne le récit d’un dîner de gala à la table de Deneuve et Depardieu). Ni frasques, ni starlettes, ni drogues ni alcool, l’anti-Hollywood. Un homme simple, un acteur qui tire sa fierté de bosser pour distraire. Un livre touchant de simplicité et d’honnêteté.

Jérôme Delclos

Mes mille et une vies
Bud Spencer
Traduit de l’italien par Christophe Pavlevski & Claire Passy
L’Éditeur à part, 187 p., 20

Le Matricule des Anges n°254 , juin 2024.
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