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Dossier Laird Hunt
Une attention tous azimuts

janvier 2024 | Le Matricule des Anges n°249 | par Thierry Guichard

L’écriture de Laird Hunt a beau emprunter des chemins très différents d’un livre à l’autre, elle répond toujours à une exigence de l’écoute. Celle des vivants et des morts, des fantômes que la fiction convoque pour dire l’Histoire. Jusqu’à rendre palpable chaque monde qu’elle aborde.

Laird Hunt, Zorrie, votre nouveau roman qui paraît ce mois-ci en France met à nouveau à l’honneur une figure féminine. Qu’est-ce qui vous pousse à écrire autant sur des personnages féminins ?
Ma première histoire publiée, écrite à l’automne 1990 alors que j’enseignais l’anglais au Japon, décrit une femme qui, dans l’Indiana rural, prépare le dîner pour une famille qui n’existe plus : elle prépare le dîner pour le passé. Ayant été élevé par ma grand-mère paternelle dans une ferme de l’Indiana, où j’ai passé les années déterminantes de mon enfance, il me semble parfaitement logique que mon imagination littéraire fasse ses débuts en se concentrant sur un personnage qui ressemble à cette figure-clé de mon existence. D’ailleurs j’ai pu lire l’histoire à ma grand-mère, qui a déclaré « Je crois que cette histoire est un peu sur moi ». J’aurais pu continuer à écrire sur des personnes comme ma grand-mère, et toutes les autres vieilles femmes qui, en plus d’une façon, dominaient la communauté rurale dans laquelle je me trouvais durant ces années de formation, mais le message que l’on m’a rabâché quand j’ai commencé à écrire pour de bon, surtout quand je me suis engagé dans un master d’écriture créative juste après mon expérience au Japon, était que je ne devais justement pas faire ça  : les hommes doivent écrire sur les hommes, les femmes sur les femmes, et ainsi de suite, et durant quelques années, étant d’inclination progressiste et trouvant légitime la motivation qui sous-tendait ce décret, je l’intériorisai. Pour emprunter une expression propre à notre moment culturel, je « restai à ma place » : mes premiers romans sont tous centrés sur des hommes, qui ont souvent plus d’un point commun avec moi.
Sous peu, j’en dirai davantage sur la vieille femme de ma première histoire, mais pour l’instant, sachez que, fort heureusement, elle n’en avait pas fini avec moi, et après être longtemps restée en sommeil, elle est revenue m’habiter avec une énergie décuplée, sous la variante de Ginny Lancaster, la narratrice des Bonnes gens. J’ai écrit le premier jet de ce livre en quelques semaines, comme si, ayant été retenu des années, certains aspects du personnage se pressaient de sortir. Après, les voix de femmes n’ont pas cessé de venir m’habiter, avec Neverhome, La Route du soir et Dans la maison au cœur de la forêt profonde. Il est important de remarquer que pas une seule fois je ne me suis dit que je voulais écrire sur les femmes. Les personnages et/ou leur contexte se sont toujours d’abord présentés à moi, et, une fois que j’ai pu établir qu’ils n’allaient pas me laisser en paix, je leur ai prêté attention.

Comment est né le projet de Zorrie ?
Zorrie Underwood apparaît pour la première fois dans mon deuxième roman, Indiana, Indiana, lui-même un genre de reprise de cette histoire antérieure sur la vieille femme qui épluche des pommes de terre pour le dîner. Quand j’ai achevé Indiana, Indiana, au début des années 2000, Zorrie,...

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