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Entretiens Ruminations bienvenues

mai 2004 | Le Matricule des Anges n°53 | par Marc Blanchet

Avec deux livres de notes et fragments, le poète Christian Doumet enchante le lecteur et l’emmène entre littérature et souvenirs vers des paysages où il fait bon vivre et douter.

Rumeur de la fabrique du monde

Poète, moeurs et confins

Rumeur de la fabrique du monde de Christian Doumet a les vertus d’une amitié soudaine. Voilà quelqu’un qui nous parle par impressions, souvenirs, fantasmes sur les sujets les plus variés, avec la littérature comme leitmotiv, rythmant un amour constant de la vie. Une amitié précieuse puisqu’elle considère son interlocuteur dans ses affirmations, ses doutes ou ses détours, et qu’elle se fertilise au fur et à mesure de l’échange. Car échange il y a, tant ces propos d’une langue toujours soutenue, subtile, et même charnelle, nous concerne et nous implique. Dès lors, Poète, mœurs et confins nous fait pénétrer davantage dans une réflexion, axée là sur la poésie et le poétique, avec encore ce désir d’interroger la littérature comme on interroge nos actes, de faire saillir le vivant de la poésie comme de notre existence. Ces deux temps d’une écriture s’épousent avec des constructions semblables. Alors que Rumeur de la fabrique du monde est entrecoupée d’études plus longues (le manuscrit, la librairie…), Poète, mœurs et confins est rythmé par des poèmes de l’auteur, commentés, approfondis, mis en abîme. « Un seul mot d’ordre face à l’époque, face aux êtres, face au langage, face à la musique du monde : pianissimo du simple./ Où est le simple y aller ! tout sinueux que soit le chemin. » Et ce sont bien des chemins d’amitiés et de vanités que nous fait parcourir Christian Doumet, avec beaucoup d’humour et une candeur préservée devant les individus et les incidents ici-bas.

Rumeur de la fabrique du monde s’impose comme un livre qui à travers méditations, impressions, notes, fragments, sensations offre aussi avec ces différents registres des « formes idéales » à la prose. On ressent un soin continu à la langue et le désir constant pourtant de ne pas sombrer dans le littéraire.
Le « littéraire », ce n’est pas la littérature, c’est seulement ce qui, dans certains cas, la rend possible. Cet apparat de formes, de conventions, de stratégies de « savoir-vivre », en somme, qui fait de la littérature une institution sociale. Or le mieux, c’est quand même la littérature sans le littéraire ; c’est là où elle advient hors de toute prévisibilité. Primo Levi écrivant Si c’est un homme : voilà la littérature qui naît très loin du littéraire. Personne ne peut souhaiter faire règle d’une semblable situation, bien sûr. Mais ce que Primo Levi nous donne à méditer vaut aussi hors de cette circonstance.

Ce livre appartient-il ou appartenez-vous à une certaine tradition de la « divagation » littéraire ?
J’aime bien ce qui résonne dans ce mot de « divagation » : l’allusion mallarméenne, bien sûr ; mais aussi l’errance, l’impréméditation et la disponibilité du corps (son innocence ?) ; le vague, c’est-à-dire l’approximation, non pas au sens symboliste du flou et de l’indécis, mais dans une acception active : celle qui, par tâtonnements empiriques, conduit à la trouvaille ; et puis la folie, celle de Hölderlin, par exemple, qui à la fin de...

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