La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Domaine étranger La porte de l’eau

septembre 2001 | Le Matricule des Anges n°36 | par Anne Riera

La Porte de l’eau

Tout ce qui fait la fine architecture des romans de Rosetta Loy est déjà présent, suggéré dans cette oeuvre de jeunesse récemment revue par l’auteur. L’Italie de l’entre-deux-guerres, sa bourgeoisie aisée, encaustiquée, son antisémitisme lentement distillé autour des services à thé et les Della Seta, retranchés derrière leurs voilages, ces voisins juifs emportés dans la tourmente d’un précédent roman. La narratrice est une enfant solitaire, livrée à elle-même, qui saisit le monde par fragments épars, troubles et bleutés, comme ces paysages que l’on contemple à travers des jeux de verres dépolis. Sous les images terrifiantes de ses livres d’enfant, derrière son éducation religieuse, perce l’évocation froide et laiteuse de sa gouvernante allemande. L’enfant lui voue une passion absolue, sensuelle et farouche, à sens unique. Rosetta Loy, l’air de ne pas y toucher, avec ses phrases de dentellière finement ajourées, continue de solder les comptes d’une Italie catholique et raciste.

La Porte de l’eau
Rosetta Loy
Traduit de l’italien
par Françoise Brun
Rivages
140 pages, 69 FF (10,52 )

La porte de l’eau Par Anne Riera
Le Matricule des Anges n°36 , septembre 2001.