Koller est un Américain hors normes : taoiste et ami des Indiens, il se promène dans un pays immense, tentant de récolter un peu de sagesse. La rédaction du recueil Et nous les os, formule empruntée à François Villon, s’est faite de manière incidentelle. ces textes-poèmes inspirés par le Yi King, le livre de l’humanité, un des plus vieux textes du monde asiatique, auraient dû s’inclure dans un spectacle réunissant compositeur, marionettiste et écrivain. James Koller a écrit 64 hexagrammes en se référant à des personnages de toutes sortes : coyote, louve, Baba Yaga… « Regardes-y à deux fois/ avant d’entrer./ regardes-y à deux fois/ une fois entré./ Sache où tu es./ Sache pourquoi tu y es./ & quand tu y es/ ne reste pas en retrait. » Suite de propos bienveillants, Et nous les os donne l’impression d’être devant un vieux sage chinois qui ne dit jamais son avis mais fait réfléchir l’apprenti en multipliant les points de vue sur chaque situation.
Et nous les os,
James Koller
Traduit de l’américain par Jean Monod
La Main Courante, 50 pages, 70 FF
59, rue A. Coulon 23300 La Souterraine
Poésie Et nous les os, de James Koller
juillet 1997 | Le Matricule des Anges n°20
| par
Marc Blanchet
Un livre
Et nous les os, de James Koller
Par
Marc Blanchet
Le Matricule des Anges n°20
, juillet 1997.