éditions Temps qu'il fait
A propos
Le Temps qu'il fait : un éditeur hors saisons
Loin du tumulte parisien, l’éditeur-imprimeur Le Temps qu’il fait cultive une image de qualité. Tournant le dos aux modes, Georges Monti son directeur, aime la littérature de terroir, libre des contraintes commerciales.
Pour ceux qui aiment les livres du Temps qu’il fait, son domicile cognaçais a de quoi rassurer. La petite maison d’édition qui abrite tant d’arpenteurs de la mémoire poétique offre l’image fidèle d’un refuge paisible, reculé, non comme le curieux pouvait s’y attendre à la lisière des dernières rues citadines, mais au fond d’une cour, en lieu et place d’un ancien chai. Un panneau accroché au fronton de ce bâtiment imposant laisse percer son activité dominante : l’imprimerie. Derrière la porte principale règne une douce impression d’ordre. Deux presses artisanales s’activent, entourées de...
Vu, pas approuvé
Plus de 5000 manuscrits reçus, un seul publié. « Il faut décourager les bonnes volontés », dit Georges Monti.
Soyons francs. Les chances d’un auteur en herbe qui envoie son manuscrit aux éditions du Temps qu’il fait pour publication sont minimes, voire nulles. Le manuscrit est bien sûr réceptionné, mais la suite de son parcours reste très aléatoire. A ce stade, tout dépend de la lettre...
Ouvrages chroniqués
A Wonderful day
Illustration(s) de Bernard Plossu
de
François Dominique
2003
Lmda N°49
Éditeur de la maison Ulysse Fin de Siècle, traducteur des Sonnets à Orphée de Rilke, essayiste (Maurice Blanchot, dernier témoin), François Dominique propose avec A wonderful day, son quatrième livre en prose, une sorte de relevé intemporel dans le vaste réceptacle de la mémoire. On pourrait parler d’un art du repiquage, tant ce carnet, accompagné de six photographies de Bernard Plossu,...
Dépositions
janvier 2004
Ainsi parle le mur
de
Pascal Commère
2022
Lmda N°231
Sorti de l’oubli des tiroirs, le roman de Pascal Commère ressuscite dans un chant coloré et liturgique les ombres d’une enfance.
C’est la voix d’un gamin solitaire qu’on entend. Adossé à un mur auquel il parle, n’ayant qu’aux pierres auxquelles pouvoir parler, il rassemble les images de sa rencontre avec Yan, arrivé dans sa vie quand son père à lui venait de la quitter. Yan, jardinier et maçon, figure des bistrots de cette campagne où l’on distingue mal ce qui différencie les hommes des bêtes, auquel l’enfant voue un...
Entrer dans la matière
mars 2022
L' Apprentissage de la ville
de
Luc Dietrich
1995
Lmda N°15
Clochard ou julot, Luc Dietrich s’est cherché parmi les hommes. Ses deux récits autobiographiques retracen sa descente aux enfers. Réédition.
J’ai été rejeté de bord en bord comme une planche. Je suis descendu des zones populeuses aux zones mortes des barrières, des zones des usines à celles des ordures. »
Luc Dietrich fut un homme des marges que la vie a ballotté. Le Bonheur des tristes et l’Apprentissage de la ville sont les deux récits autobiographiques qui retracent son itinéraire. Témoignages douloureux, ils sont riches...
Dietrich sauvé des eaux
février 1996
Atelier 62
de
Martine Sonnet
2008
Lmda N°111
Avec Atelier 62, Martine Sonnet dresse le portrait de son père. Et ressuscite toute une mémoire effacée par l’Histoire.
Si la littérature pénètre les terres délaissées par les sciences, si elle permet d’éclairer l’indicible et l’inouï (au sens premier), alors Atelier 62 est un grand livre de littérature. Martine Sonnet y déploie une quête à la fois intime et collective, celle d’un père normand devenu ouvrier chez Renault et celle d’une réalité ouvrière aujourd’hui oubliée. Pour peindre le portrait de son père,...
Réalité ouvrière
mars 2010