éditions Obsidiane
A propos
Rendez-vous dans vingt ans
François Boddaert souffle cette année les quarante bougies des éditions Obsidiane dont il est l’un des fondateurs. Et lance une nouvelle collection pour passer le cap des 50…
En 1998, François Boddaert et ses amis poètes fêtaient vingt années d’édition en mêlant au savoir bien vivre d’Obsidiane un optimisme mesuré : la structure Hélicon était créée pour permettre une meilleure diffusion des ouvrages proposés par de petits éditeurs. Aujourd’hui, les bougies sur le gâteau ont doublé, Hélicon a disparu et l’éditeur ne part plus à la conquête des marchés. Préférant la marge aux salons, François Boddaert a su faire la différence entre utopie et illusion, et cultive dans son coin de Bourgogne un catalogue de poésie qui se marie toujours très bien aux mets les plus...
Obsidiane, la poésie incarnée
Poète et éditeur depuis vingt-cinq ans, François Boddaert défend la « nécessaire nécessité » de la poésie et l’illustre en y mêlant un bel art de vivre. Ce qui fait de lui un observateur de qualité.
C’est dans la profonde campagne icaunaise, non loin de Villeneuve-sur-Yonne et sa gare fantôme, que François Boddaert a élu domicile. Créée il y a maintenant un quart de siècle, Obsidiane trouve une image adéquate dans la maison où l’éditeur nous accueille. L’homme y a laissé son empreinte, ayant monté dans la cuisine une cheminée où crépite un bois sec ; aménagé dehors une annexe pour...
Obsidiane, poésie présente
Vingt ans après la création de sa maison d’édition, l’écrivain et poète François Boddaert soutient une poésie loin des courants et des dogmes, centrée autour du vers.Portrait d’un anti-pessimiste.
Le poète avait déjà sa caricature. La crise du livre aidant, l’éditeur de poésie a trouvé la sienne. Accablé, brisé et plaintif, c’est dans cette posture tragique qu’on le rencontre parfois. françois Boddaert s’en voudrait de ressembler à sa caricature. Il ne se plaint pas -ou en tous cas, pas en public- et on aurait presque envie de l’en remercier. François Boddaert a plutôt l’air d’un...