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Le Matricule des Anges
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auteur Bernard Vargaftig

A propos

Bernard Vargaftig, hachures et suites sonores Aragon disait de lui : « Moi, j’aime ça, ce langage haché comme la douleur ». Cette écriture se fait dans l’élan et l’entaille, jusqu’au ressassement : rencontre avec Bernard Vargaftig dont deux livres paraissent. Un enfant s’élance dans une course, s’incline dans ses enjambées de dératé jusqu’à tomber, à bout de souffle, au bout de la route comme on tombe dans les bras de quelqu’un : c’est véritablement à cette scène que Bernard Vargaftig (né en 1934) compare ses poèmes. Sa parole n’a pas ainsi l’expansion lente de l’écoulement. Elle court, elle est, comme le titre de l’un de ses recueils, une Lumière qui siffle. Elle sonne, elle s’infléchit, s’élance et se rompt, recommence à partir de cette même course, en sens inverse. De ses deux derniers livres -Distance nue, Le Monde le monde-, Bernard...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°10

Ouvrages chroniqués

L' Aveu même d’être là (suivi de) Dans les jardins de mon père (DVD) Illustration(s) de Valérie Minetto
de Bernard Vargaftig
2008
Livre et film donnent ici la mesure et la profondeur de la voix du Bernard Vargaftig, né en 1934 à Nancy où il vit, auteur de plus d’une trentaine de livres de poésie, en vers et en prose (de Chez moi partout en 67 à Trembler comme le souffle tremble en 2005) où l’enfance (dont la dissimulation de son nom juif) est centrale à l’appréhension du monde sensible. Le film, écrit par sa propre fille, se partage entre dialogues (sur le hiatus, Reverdy, Jouve, Hugo, la fabrique du poème) et lectures. Le volume, lui, propose une très belle étude (30 pages) de Pascal Maillard, un entretien sur le...
mai 2008
Le Matricule des Anges n°93
Aucun signe particulier
de Bernard Vargaftig
2007
Paru en 2000, Un même silence rassemblait pour la première fois (Bernard Vargaftig n’ayant alors jamais écrit que des livres en vers) douze ans de proses, et sept lieux d’enfances : Toul, Villiers-sur-Loir, la rue Montmailler, Limoges, Buzançais, Le Rieu, Nancy. On y traversait les places de chacun, la peur au ventre. L’enfant, en 1945, devait cacher son nom, en dire un autre, et dans cette double rature, inventer à toute vitesse une solitude qui ne le perdit pas. Ces proses, comme celles aujourd’hui d’Aucun signe particulier, en sont les réponses exactes, de « L’Aviateur » à « Faites la...
Emmanuel Laugier
mai 2007
Le Matricule des Anges n°83
Comme respirer
de Bernard Vargaftig
2003
Bernard Vargaftig a toujours tenu au travail spécifique du vers, allant même jusqu’à parler d’une rythmique comptée, d’un équilibre presque mathématique des coupes, rejets, balancements et syncopes. Mais ce n’est pas seulement le pied du vers qui lui importe, mais l’écoute continue de ce qui, en lui, se dit de la complexité du monde et des perceptions que nous en avons. Depuis plus de quarante ans, le poète cisaille son vers comme une lame de couteau vibratile. Ses livres s’attachent ainsi, régulièrement, à décrire la stupeur, l’aveu, la peur, par lesquels « la même cassure/L’image...
Emmanuel Laugier
juillet 2003
Le Matricule des Anges n°45
Craquement d’ombre
de Bernard Vargaftig
Entre la poésie et le souvenir, Bernard Vargaftig nous livre son témoignage d’enfant juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Craquement d’ombre et Un même silence sont intimement liés par le thème de l’enfance et l’appel de l’être aimé. Le premier est un recueil de poèmes dans la continuité des livres précédents de Bernard Vargaftig. La langue y est toujours hachée, le rythme brisé du vers lui redonne un élan chaque fois plus souple. Le choix du vocabulaire est précis : « nudité, été, montagne, oiseau, enfance, manque, commencement, distance, nommer, hasard, désastre, azur, tremblement, vitesse ». Ces mots reviennent tel un martellement, la forme devient répétitive comme dans la musique sérielle américaine. On...
Stéphane Branger
septembre 2000
Le Matricule des Anges n°32
Le Monde le monde
de Bernard Vargaftig
1994
Le Monde le monde et Distance nue sont encore habités par le mouvement tendu et imprévisible de ce qui va vite, passe toujours trop vite devant le regard. Ne reste, dès lors, dans le poème que quelques événements, comme la robe d’une femme qui se froisse dans le vent, le ravin et son ombre immense. Quelques événements récurrents, simples - des lieux, des choses, l’être aimé - qui témoignent donc de la vitesse dans laquelle ils apparaissent, de la distance nue où ils se dressent. Toutefois, comment retenir sur la page du livre ce qui s’engouffre dans la vitesse ? En éparpillant les mots du...
Emmanuel Laugier
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°10
Distance nue
de Bernard Vargaftig
Le Monde le monde et Distance nue sont encore habités par le mouvement tendu et imprévisible de ce qui va vite, passe toujours trop vite devant le regard. Ne reste, dès lors, dans le poème que quelques événements, comme la robe d’une femme qui se froisse dans le vent, le ravin et son ombre immense. Quelques événements récurrents, simples - des lieux, des choses, l’être aimé - qui témoignent donc de la vitesse dans laquelle ils apparaissent, de la distance nue où ils se dressent. Toutefois, comment retenir sur la page du livre ce qui s’engouffre dans la vitesse ? En éparpillant les mots du...
Emmanuel Laugier
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°10