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Dossier Paul Gadenne
Totalement romancier

avril 2022 | Le Matricule des Anges n°232 | par Éric Dussert

Prosateur subtil, Paul Gadenne a été l’homme des questionnements et des tentatives. Explications par son meilleur exégète et éditeur, Didier Sarrou.

Sans Didier Sarrou, il est probable que l’on ne lirait pas Paul Gadenne aujourd’hui, ou pas aussi confortablement. Professeur agrégé de lettres classiques né en 1947, il s’est attelé depuis 1984 à une tâche sans répit qui lui vaut la juste reconnaissance des lecteurs de Gadenne, ceux-là mêmes qu’il avait fédérés cette même année en lançant La Rue profonde, la revue des amis et lecteurs de Paul Gadenne. Treize livraisons de la publication verront le jour jusqu’en 2003, donnant une foule d’informations nouvelles et des documents inédits. Dévoué totalement à cette œuvre, discret en diable, Didier Sarrou est le passeur nécessaire, et très certainement aussi le meilleur connaisseur d’une œuvre rare, changeante, pleine de subtilités et de beautés. Essayiste (Gadenne, La Part commune, 2003), Sarrou reste l’éditeur de Gadenne, et, avec Yvonne Gadenne, son Max Brod, celui qui aura permis que se développe l’audience de Paul Gadenne.

Didier Sarrou, pour commencer, qui êtes-vous ?
Paul Gadenne vous répondrait qu’il n’en sait rien. Il dit même qu’il y a un Protée au sein de chacun d’entre nous…

Vous êtes cependant né, un jour, à Paris, dans le XXe arrondissement…
Oui, près du cimetière du Père-Lachaise. J’ai fait mes études à Jacques-Decour, jusqu’à la terminale, puis j’ai passé un an en classe prépa à Louis-Le-Grand, puis j’ai fait mes études à la Sorbonne.

Vous avez là un point commun avec Gadenne : il était agrégé de lettres classiques lui aussi. Comment avez-vous croisé son œuvre ?
Pas durant mes études, car lorsqu’on prépare un concours comme une agrégation de lettres classiques, le programme est lourd et l’on n’a vraiment pas le temps d’aller lire ailleurs que dans le programme. C’est grec, latin, grammaire, etc. Gadenne s’en plaignait d’ailleurs. Devenu professeur au lycée d’Agen, j’ai rencontré Yvonne Gadenne en 1975 et je l’ai côtoyée jusqu’en 1981. Elle m’a fait découvrir l’œuvre de son mari. Je ne l’avais jamais lue auparavant. Il était mort en 1956 à 49 ans.

Comment sa femme vous a-t-elle présenté son œuvre ?
Dans la salle des classes, très simplement. On a parlé de littérature, et elle m’a parlé des livres de son mari. Le premier que j’ai lu était L’Invitation chez les Stirl, puis La Rue profonde, ensuite j’ai tout lu, petit à petit, avec un plaisir de plus en plus grand.

Vous avez ensuite entrepris de nombreuses éditions, une revue des amis de Gadenne, La Rue profonde, vous avez procédé à une longue campagne de rééditions au Tout sur le Tout, au Dilettante, chez Gallimard et au Seuil. C’est un énorme travail que vous avez abattu, durant de longues années…
Yvonne avait tout tapé entre 1956 et 1958, immédiatement après la mort de Paul Gadenne. Selon ce qu’elle m’a dit, elle avait dactylographié du matin jusqu’au soir et ce durant deux ans. Ensuite, considérant qu’elle avait terminé ce qu’elle avait à faire, elle est entrée au couvent. Mais elle en...

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