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Dossier Gérard Macé
Gérard Macé ou le désir de rêverie

août 2001 | Le Matricule des Anges n°35 | par Marc Blanchet

Écrivain-photographe, Gérard Macé n’a jamais pris la voie de la fiction. Il choisit de raconter sous la forme d’essais les mille et un visages d’un monde fait d’oeuvres et d’hommes dans lesquels il se reconnaît.

Inclassable. Dans un monde épris d’étiquettes et de définitions, Gérard Macé est entré malgré lui en résistance. Car rien n’a été au préalable décidé, sinon de se vouer, de s’abandonner, avec un mélange étrange (rêvé ?) de rigueur et d’imagination, à l’apparition d’une écriture qui de livre en livre raconte que ce monde, loin des nominations définitives, est un monde de métamorphoses. Essais, poèmes, proses poétiques, fragments, textes, récits : le lecteur tournoie autour de ces mots quand il s’agit de nommer les mille et un visages de cette oeuvre, construite avec patience et application depuis presque une trentaine d’années. Et la publication simultanée aujourd’hui de cinq ouvrages ne simplifie pas les choses, même si elle continue d’offrir finalement la continuité d’une écriture ample à différentes facettes, qui interroge les représentations du monde pour loger en celles-ci d’infimes échos d’une enfance qui fut les premiers moments d’une insatiable curiosité. De plus, Macé a plusieurs mains : l’une écrit, l’autre, dénommée « main en italique » dès la parution d’Ex libris raconte (comme on s’éprend) d’autres vies, et une troisième (à moins que ce soit les deux réunies) appuie sur le bouton de l’appareil photographique pour saisir, ramener des apparitions gracieusement consenties par les ruminations de ce monde.
Au « monde » on y revient sans cesse dans les livres de Gérard Macé. Ceux-ci sont des terres précises à arpenter, délimitées par l’écrivain pour qu’à l’intérieur de ces limites rendues toujours floues par nos perceptions, nous puissions rêver à notre aise. Les cinq ouvrages récemment parus confirment ainsi le vagabondage toujours offert au lecteur : photographies et textes se rejoignent pour La Photographie sans appareil, un « livre-photos » où Gérard Macé parle de l’arrivée entre ses mains, à cinquante ans passés, d’un appareil photo grâce à Isabel Munoz. Cette photographe a su lui prouver alors qu’ils réalisaient ensemble Rome, l’invention du baroque à quel point l’écrivain avait un compas et un objectif dans l’oeil. Un monde qui ressemble au monde nous emmène sur un des territoires que cet écrivain-photographe a arpenté : les jardins de Kyôto, au Japon. Ce voyageur, qui ramène des images de lumières et de signes, a su regrouper en un titre heureux (Colportage) différents textes, tenant toujours de cet équilibre heureux entre mémoire et rêve, regroupés en trois tomes : Lectures, Traductions, et le récent Images. Ajoutons Un détour par l’Orient un recueil de plusieurs textes parus chez Fata Morgana et un cahier du Temps qu’il fait (Images & signes, lectures de Gérard Macé, avec les signatures, entre autres, de Richard Blin, Françoise Asso, Pierre Michon, Jacques Réda, Jean Starobinski…) et nous ne douterons plus que Gérard Macé est un homme comblé.
Si, dans l’entretien qu’il nous a accordé, Gérard Macé nous invite à « débroussailler le terrain » en matière d’enfance, il nous faut agir désormais de même pour avancer sans...

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