Poésie présente N°100
Désormais, Poésie présente sera aux abonnés absents.Cette vieille institution trentenaire, publiée par Rougerie a attendu d’arriver à son centième numéro pour se retirer du paysage littéraire.Si l’on partage la tristesse de rené Rougerie dans ce véritable tombeau de tout un courant poétique qu’est ce numéro, on ne le suivra pas dans ses affirmations où pointent pas mal d’aigreur.Se demandant « Comment se fait-il que n’apparaissent guère de nouveaux poètes ? » et vitupérant tout à la fois l’Etat, les libraires et les nouvelles technologies, René Rougerie avoue de facto une incapacité, pour sa revue, à évoluer avec le monde.Les jeunes poètes n’ont peut-être pas été aussi nombreux, mais ils choisissent aujourd’hui d’autres revues que Poésie présente. Pourtant, à lire l’anthologie des 99 précédents numéros, on trouve toujours des vers qui méritent une halte.On voit se dessiner des amitiés, des espoirs.La disparition de cette revue est regrettable en cela qu’elle réunissait des poètes qui aujourd’hui vont se sentir un peu orphelins.
Poésie présente N°100
158 pages, 84 FF
Rougerie (87330 Mortemart)