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Poésie Une somme séculaire

juin 1996 | Le Matricule des Anges n°16 | par Thierry Guichard

L' Anthologie de la poésie irlandaise du XX° siècle

Il est des livres qui nourrissent autant l’esprit que le corps.Entendez qu’à les lire on s’enrichit et qu’à les porter dans un sac on se muscle. L’Anthologie de la poésie irlandaise du XXe siècle aurait de quoi effrayer les paresseux. Ses presque huit cents pages s’offrent au lecteur comme un trop volumineux mille-feuille à la devanture d’une boulangerie.On a envie d’y croquer, mais on s’inquiète de nos facultés à ingurgiter tout ça.On aurait pourtant tort d’hésiter.Les poèmes ici présentés n’ont pas, pour la plupart, de date limite de consommation. Disons-le tout de suite, le travail réalisé par les traducteurs, sous la direction de Jean-Yves Masson, ressemble un peu à une entreprise folle, babélesque. Le résultat : une somme imposante, la plus complète qui soit, indispensable pour les amateurs de littérature irlandaise. Ils y découvriront la poésie écrite de 1890 à 1990 en Irlande.
Tous les grands poètes y sont, de Patrick Kavanagh à Seamus Heaney, sans même oublier les vers de Beckett. Les représentants de la nouvelle génération ne sont pas en reste et l’on appréciera les vers narratifs de Cathal Ó Searcaigh qui écrit en gaélique, la poésie très musicale de Paula Meehan (notre photo) ou de Mary O’Malley.En revanche, et c’est là le seul bémol, on aura quelque mal à goûter aux jeux de mots et aux variations syllabiques de Derry O’Sullivan.En effet, le parti pris de cette anthologie semble favoriser les traductions littérales, donnant à entendre le sens d’abord. On perd beaucoup en musicalité et dans certains cas, en cohérence. Reste le texte en langue originale, sur les pages paires qui permet aux moins ignorants de l’anglais et du gaélique de rétablir sensitivement les écarts inhérents à la traduction.Car comment faire autrement ? John Montague, que certains élèvent au-dessus de Seamus Heaney le Prix Nobel, déclarait lors de sa visite en France que la meilleure solution serait peut-être de proposer pour chaque poème deux traductions : une littérale et une plus poétique, plus sensitive.Ce n’est plus huit cents pag

Anthologie de la poésie irlandaise du XXe siècle Verdier 784 pages, 250 FF

Une somme séculaire Par Thierry Guichard
Le Matricule des Anges n°16 , juin 1996.