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Le Matricule des Anges
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La rédaction Xavier Person

Articles

Il n'y a rien à dire sur un livre À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire. Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

La Voie des airs

de Pierre Alferi

La poésie contemporaine en France

51

L’effet flou

C’est un effet de flou en lieu et place du poème, avec des mises au point plus ou plus moins nettes, qui font qu’on s’avance ou qu’on recule, qu’on se retrouve ou qu’on se perd, glissant sur la ligne du vers sans trop savoir où l’on va, mais le voyant bien, voyant précisément qu’on ne sait pas ce qu’on voit. C’est dans le vers un mouvement minutieux pour s’approcher de ce qu’on cherche à...
mars 2004
Le Matricule des Anges n°51

Le sentiment des choses

Comment faire une poésie singulière non subjective ? Comment apaiser une sensation en l’intensifiant ? Pierre Alferi nous explique comment ses poèmes s’écrivent et se lisent au présent. Philosophe avec Guillaume d’Ockham. Le singulier (Minuit) et Chercher une phrase (Bourgois), romancier avec Le Cinéma des familles, poète avec Les Allures naturelles, Le Chemin familier du poisson combatif, Kub or ou Sentimentale journée1, poète plasticien avec ses Cinépoèmes et films parlants, cofondateur de la Revue de littérature générale, chroniqueur de cinéma dans Des enfants et des...
mars 2004
Le Matricule des Anges n°51

La poésie contemporaine en France

51

Plasticité du poème

La poésie et les arts plastiques sont-ils interchangeables ? Voyons comment la poésie contemporaine sait se faire plastique. Observons comment aujourd’hui le poème continue de n’être pas que dans un livre. Suivre un lapin fluorescent dans la nuit n’est pas assister à un feu d’artifice. Olivier Cadiot qui dans Retour durable et définitif de l’être aimé (P.O.L, 2002) lâche un lapin vert fluorescent dans une nature artificielle n’est pas Stéphane Mallarmé qui, le rappelle Bertrand Marchal en préface au premier tome de la Pléiade, en appelait dans La Musique et les Lettres au feu d’artifice comme...
mars 2004
Le Matricule des Anges n°51

Full of love

de Richard Morgiève

Saint Morgiève

Richard Morgiève met le paquet dans Full of love, roman psycho-porno qui à la fin fait la morale à une poupée gonflable. L’inconscient y est vu de face mais aussi de derrière. Disons-le, il y a quelque chose d’hystérique dans les livres de Richard Morgiève, l’utérus cherche dans le corps affolé du texte à conjurer son manque, le texte s’ouvre à sa béance et dans son outrance cherche une issue pour s’en sortir mais communique avec la mort. On y saute à l’élastique dans l’insondable, et l’innommable ne fait pas peur à cette écriture vaudevillesque et tragique,...
février 2004
Le Matricule des Anges n°50

Quartier libre – chronique

Chorégraphie de ma voisine Pourquoi continuer à écrire cette chronique ? Au fond de moi, vous l’aurez deviné : la sensation que tout cela est peine perdue, il n’y a rien à attendre, ou plutôt il n’y a qu’à attendre, sachant que ce qui arrivera, ce qui adviendra par la littérature se joue ailleurs, cela n’a rien à voir avec ce que nous attendons dans nos vies, pour nos vies, et pourtant si, cela a à voir. Comment dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi encore écrire des livres, pourquoi en lire et en parler ? Pendant un temps nous avions une voisine étrange dans notre immeuble. Elle ne parlait jamais à...
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191

Le regret des étoiles

Tous ces livres qui s’accumulent, se dit-on parfois, ces bibliothèques surchargées, ces piles vacillantes. Pourquoi lire un livre en plus ? En ajouter un à la liste de ceux que nous avons lus, pour quoi faire ? De quoi avons-nous peur, à ériger ces murs de livres ? Quelle béance voulons-nous combler ? De quel vertige espérons-nous nous déprendre ? Lire serait-il devenu un but en soi, un...
février 2018
Le Matricule des Anges n°190

Tout le monde se ressemble

Cher Patrick Modiano, Cela fait longtemps que j’hésite à vous écrire. Durant toutes ces années, je n’ai pas cessé de me perdre et de me retrouver dans vos livres. De l’un à l’autre, j’avançais dans un léger brouillard, comme certains matins d’hiver aux abords de la Seine. Parfois j’entr’apercevais des lueurs. De quoi essayais-je de me souvenir en vous lisant ? De vos autres livres ? De ce...
janvier 2018
Le Matricule des Anges n°189

Courrier du lecteur – chronique

Star Ac Comment devenir une légende ? Qu’est-ce que la sainteté moderne ? Lire Frédéric Boyer et Christophe Fiat ou relire Gertrud Stein ?. Comme elle le dit quelque part dans son Autobiographie de tout le monde, pour Gertrud Stein être un saint consistait à se tenir immobile, dans une sorte d’immobilité béate, libéré de tout agir, n’ayant qu’à être soi, tel qu’en soi-même. On conçoit dès lors que pour elle, raconter une histoire, faire le récit d’une vie ne soit pas tant s’en tenir à une progression depuis un début jusqu’à une fin, que répéter, revenir, s’animer dans toutes les directions, tourner mais pas en rond, car on ne repasse jamais exactement par le même point, s’écarter du centre et puis y revenir, mais pas...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Drôle de drame

Dans le décor fait un petit livre jubilatoire d’un film qui ne se fera peut-être pas et d’un roman qui peine à s’écrire. Dans le décor est un livre dont la fin est vraiment belle et qui rien que pour ça mérite d’être lu jusqu’au bout, même si on ne comprend pas toujours où l’histoire nous mène, même si parfois, franchement dans le décor, on se demande si le roman qu’on lit est bien le roman qu’on se croyait en train de lire, tant les bifurcations sont vives, tant la fiction ici, film dans le roman, roman dans...
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67

Maudit Bic

Qu’est-ce qu’un phallus clownesque ? Pourquoi les baleines sont-elles maudites ? Vous manque un mot, lequel ?. À deux reprises, dans le mouvement proprement métastatique en quoi consiste Vertig, dans ce dysfonctionnement fictionnel généralisé en quoi consiste ce roman du cancer en l’état très avancé, cancer de l’utérus de la mère du narrateur, cancer également d’une autre femme aimée et morte elle aussi, à au moins deux reprises on a noté qu’apparaissait dans ce vertige sans e (sans eux aussi bien,...
septembre 2005
Le Matricule des Anges n°66