auteur Louise Doutreligne
Ouvrages chroniqués
Sublim’Interim (ou) L’Amour, c’est un boulot de tous les jours
de
Louise Doutreligne
2008
Le titre choisi par Louise Doutreligne fait référence aux Sublimes, ces « ouvriers libertaires du XIXe siècle, dont l’expertise était rare et très recherchée et qui pouvaient louer leurs services au plus offrant. C’étaient des fortes têtes refusant la discipline de l’usine et prêts à en claquer la porte à chaque instant, ils travaillaient à leur guise pour une durée qu’ils déterminaient eux-mêmes, puis s’en allaient dépenser leurs revenus dans les guinguettes et les estaminets. » L’auteur essaie de voir si une filiation est possible entre les Sublimes et le travail intérimaire...
La Bancale se balance
de
Louise Doutreligne
2004
Une femme, un béret rouge sur la tête… « Et qui c’est le grand méchant loup ? » Pour cette phrase répétée à vingt ans d’intervalle par deux hommes différents, « … peu à peu arrivent les images/ Les vieilles images…/ Et en superposé les nouvelles…/ C’est comme des diapos corrigées/ Ou l’ancien et le nouveau visage glissent l’un sur l’autre/ Jusqu’à la confusion… »
Louise Doutreligne donne à entendre la langue du désir de la Bancale, « la frôleuse de mort », « la renée de la renaissance », celle qui, déjà, a failli mourir à la naissance. La Bancale, « On ne peut plus lui faire de mal/ Le...