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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Cours, camarade…

    Lmda N°251 L’agit-prop, des luttes, l’arnaque aux banques, la clandestinité : Allèssi Dell’Umbria retrace l’épopée urbaine d’Os Cangaceiros.
    Allèssi Dell’Umbria s’était fait remarquer en 2006 avec son Histoire universelle de Marseille (Agone), belle saisie de l’universel de la domination à partir du local. Échos du Mexique indien et rebelle (Rue des Cascades, 2010), R.I.P. Jacques Mesrine (Pepitas de calabaza, 2011), ou le récent Antimatrix (La Tempête, 2021), s’inscrivaient dans cette même ligne à laquelle ne déroge pas « Du fric...
  • Terre, mère noire

    Domaine étranger Des mythes à la lettre Dans un roman sombre, cruel, à l’humour acide, Kristian Novak dénude une enfance chaotique à l’aube de la balkanisation de la Yougoslavie. Qui n’a jamais souhaité la disparition de quelqu’un ? C’est même un comportement normal, œdipien quand il s’agit du père pour un garçon. De là à ce que Matija en assume la disparition et celle de tous les suicides étranges qui frappent le roman ? Pourquoi tant de fadaises débitées aux enfants ? Devrait-on leur dire la vérité ? Que la vie, si belle soit-elle, a bien une date de péremption et que la mort ne s’explique pas, reste un...
  • Le Violon d’Adrien

    Domaine français Perle des Antilles ? En exil dans son propre pays, Gary Victor témoigne, en Buster Keaton créole, sa solidarité au roman pour dénoncer et résister à l’effroi. Pays maudit rime avec Haïti. Après les colonisations, la flibuste, l’esclavage, les dictatures, la corruption, les séismes, les épidémies, la Première République noire est aujourd’hui un État à la dérive, gangrené par les gangs qui s’y affrontent. « C’est un pays failli. La réalité déborde dans la fiction. Et en pays failli, on se bat pour survivre. Car il n’y a plus les uns et les autres, nous sommes dans le même effondrement empuanti »,...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

I want Ubac

Au mois de novembre dernier, un sénateur issu du centre décomplexé verse en catimini quelques grammes d’ecstasy dans la coupe de champagne d’une amie députée avec l’espoir qu’elle se mélange les chambres. La manœuvre échoue et la dame porte plainte. Afin de justifier le geste de son client, l’avocat propose une circonstance atténuante : la veille des faits, son vieux chat venait de mourir. Presque la réponse d’Agnès à Arnolphe dans L’École des femmes. Pour le même effet : hilarité générale. Le pays n’est pas prêt à considérer le deuil des animaux de compagnie. Le chien trépasse et la...
Le Matricule des Anges n°250
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Carole Fily*

Un zèbre dans la guerre de Vladimir Vertlib Comment traduire en français un roman allemand écrit par un Russe ? C’est toujours la question que je me pose avant de commencer un texte de Vladimir Vertlib1 ; j’ai encore dans l’oreille ces mots que m’avait glissés l’éditrice en me confiant la traduction de son premier roman : « Vertlib écrit en allemand, mais c’est avant tout un conteur russe. Alors écrivez du russe. » Si L’Étrange Mémoire de Rosa Masur a souvent été qualifié de « roman russe », du fait, entre autres, que l’intrigue se déroule en Russie, cette dernière, bien que jamais nommée, est également très présente dans son...
Le Matricule des Anges n°250
  • Mon sous-marin jaune

    Domaine étranger Défaire le temps Roman élastique sur l’enfance et l’oubli, Mon sous-marin jaune de Jón Kalman Stefánsson est un accordéon autobiographique qui s’étire depuis nos jours jusqu’aux années 1970 en Islande. Un jour de l’été 2022, si proche de celui de notre lecture, un narrateur identique à Jón Kalman Stefánsson se retrouve, dans un parc londonien, face à un fantôme de son enfance : Paul McCartney. Et « les vagues du passé » de tomber sur l’écrivain assis et de le ballotter le temps d’un roman entre ce point de départ et les années 1970 en Islande. Le petit garçon a 7 ans lorsqu’il apprend, au détour d’une phrase, que sa mère est morte. Il vit...
  • Voltes du miroir

    Poésie Au seuil des images Lyrique et habitée, la poésie du Cubain José Triana est une chambre aux échos ciselés qui convoque l’enfance et l’étonnement des sensations dans cette remarquable anthologie. Définir un auteur revient à trancher dans le vif de sa parole », dit dans sa préface la traductrice Alexandra Carrasco, également responsable du choix des poèmes rassemblés dans cette anthologie bilingue – survolant avec générosité une quinzaine de recueils – du Cubain José Triana (1931-2018), qui fut également un dramaturge renommé et souffrit, comme tant d’autres, les aléas politiques de son île natale. D’abord exilé en Espagne pour fuir...
  • Correspondance 1968-1978

    Pierre Pachet / Georges Perros
    Histoire littéraire Zébrures d'épistole Plus que littéraire, la correspondance entre Georges Perros et Pierre Pachet montre une amitié à hauteur d’hommes. Qui découvre un jour Georges Perros (1923-1978) et ses écrits à nul autre pareils, dont les fameux Papiers collés, ne pourra plus jamais s’en détourner. Cette correspondance avec son cadet de quatorze ans Pierre Pachet (1937-2016), qui lui aussi nous manque, est une belle occasion de les retrouver, et ce grâce à Thierry Gillybœuf, impeccable transcripteur des quelque 150 lettres échangées pendant dix ans entre les deux hommes. Cette relation...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Intemporels
par Didier Garcia

L’art de la résilience

Avec Padre Padrone, l’Italien Gavino Ledda (né en 1938) présente son parcours de berger sarde jusqu’aux portes du savoir. C’est dans une Sardaigne mortifère, donc au plus loin des clichés touristiques qui en font une sœur jumelle de la Corse, que l’auteur nous accueille : « C’est un coin maudit, et on voit bien que lorsque le bon Dieu a fait le monde, il a demandé de l’aide au diable pour faire la Sardaigne. Rien que feu et pierraille, des jurons à n’en plus finir et des enragés qui déchirent leur misérable vie comme des chiens. » Mais il faut bien reconnaître que l’expérience qu’il a lui-même vécue a dû largement déteindre sur le paysage. Le jeune Gavino a 6 ans lorsque son père l’arrache à l’école...
Le Matricule des Anges n°241