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Éditeur Chemins de traverse

juin 2022 | Le Matricule des Anges n°234 | par Philippe Savary

De la littérature aux sciences humaines, les éditions du Faubourg fondées par Sophie Caillat interrogent le monde d’aujourd’hui.

Pourquoi le Faubourg ? « Je voulais un nom de lieu, neutre et populaire, de création et de débat. Le mien, c’est celui de ma grand-mère paternelle qui avait un magasin d’antiquités faubourg Saint-Antoine à Paris. » Sophie Caillat est une ancienne journaliste. Elle a créé sa maison début 2020, après une première expérience en duo (Premier Parallèle). Le catalogue compte déjà 21 titres. Il faut dire que les éditions du Faubourg, ambitieuses, arpentent trois voies : les sciences humaines (essais, documents), la littérature, et la bande dessinée. Le pas de côté n’effraie pas, la curiosité non plus. Pourvu que le pouls du monde batte, que le « sujet » soit de société. Côté pile, par exemple : les dérives de l’ubérisation, la servitude volontaire des salariés de l’économie sociale et solidaire (Souffrance en milieu engagé), les bullshit jobs (soit les « emplois à la con »). Côté face : des fictions mordantes, assez inattendues, comme ce Trop beau d’Emmanuelle Heidsieck ou Le Grand Procès des animaux, malicieuse fable écologique. À l’enseigne du Faubourg, les (bonnes) idées circulent.

Quels liens faites-vous entre votre métier d’éditrice et votre ancienne activité de journaliste, notamment à Rue89, en charge des questions d’environnement et de santé ? En quoi l’une a nourri le désir de l’autre ?
En tant que journaliste, surtout quand on est spécialisé·e dans une rubrique, on reçoit tous les jours des livres en service de presse. Dans la pile, on n’a souvent pas le temps de faire le tri pour déceler ce qui est vraiment intéressant. Assailli·es en permanence par les attaché·es de presse, les communiqués en tous genres et les agendas imposés, les journalistes ont une attention réduite. Je me souviens d’avoir fait de belles découvertes grâce à des livres (le rapport Meadows sur les limites de la croissance) ou être passée à côté d’autres (le livre d’Irène Frachon sur le Mediator).
J’avais aussi, en tant qu’auteure (Comment j’ai sauvé la planète) l’expérience de l’écriture et de la promotion. Je comprends la fragilité des auteur·es et mon objectif est d’en prendre soin, ce que les grandes maisons ne peuvent pas toujours faire.
Publier des livres sur des sujets de société, dans l’air du temps, c’est poursuivre le travail de journaliste mais avec un autre rythme et une autre forme. Au lieu de se situer en aval de l’actualité, d’être suiveur, on tente de se situer en amont, d’être éclaireur. Reste que publier des ouvrages amenés à devenir des livres de fonds est un défi permanent.
Il y a aussi une certaine parenté dans ma manière de travailler, notamment dans le fait de chercher des angles originaux. Par exemple, dans la collection d’essais dirigée par Pierre-Louis Colin, « Les nouveaux possibles », nous avons imaginé un format-type : une idée nouvelle susceptible de changer le monde développée en 128 pages sur un même modèle de plan (enjeux, proposition, mise en œuvre).
J’ai changé de métier mais je reste dans...

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