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Dossier Asli Erdogan
Mobilisation internationale

janvier 2017 | Le Matricule des Anges n°179 | par Thierry Guichard

Directeur de la Meet à Saint-Nazaire, Patrick Deville a publié Aslı Erdoğan, l’a accueillie en résidence et a fait fonctionner le réseau des écrivains du monde entier.

Il a été l’un des premiers à alerter l’opinion publique après l’arrestation d’Aslı Erdoğan en août dernier : l’écrivain Patrick Deville tisse depuis des années un réseau d’écrivains du monde entier pour, d’une certaine façon, mettre en pratique la communauté de ceux qui font acte d’écrire. Pour lui aussi, le combat continue…

Patrick Deville, en tant que directeur de la Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs, vous avez reçu en résidence Aslı Erdoğan en 2005. C’est l’époque où commençaient à paraître ses livres de l’exil (les premiers publiés chez Actes Sud). Comment l’avez-vous rencontrée et comment avez-vous perçu cette œuvre naissante ?
Il me semble, mais c’est un peu loin, que le contact avec elle s’était fait par Timour Muhidine, mais aussi par d’autres écrivains turcs habitués de la Maison, comme un peu pour chaque littérature, Enis Batur avait recommandé sa candidature. C’était l’époque où nous préparions un panorama Pékin / Istanbul, en 2003 je crois. Nous avions inclus un texte d’elle dans ce numéro. Mais je ne la connaissais pas encore.

Suite à sa résidence à Saint-Nazaire, les éditions de la Meet ont publié en 2009 un recueil de textes courts, en bilingue, d’Aslı Erdoğan : Je t’interpelle dans la nuit. N’est-ce pas le livre le plus poétique de la romancière ? On retrouve son obsession de la nuit, de la solitude, de la mort, une grande détresse que contrebalance un appétit pour les mots. Qu’est-ce qui vous intéresse dans cette littérature ?
Cette collection des Bilingues permet souvent d’éditer des livres plus difficiles pour d’autres éditeurs, comme un recueil de textes brefs en effet, mais je crois que ce livre, qu’elle a choisi elle-même de composer pour cette édition, est important pour elle et très personnel.

Elle est revenue à Saint-Nazaire en 2009 pour le festival d’automne Meeting. La même année que paraissait Le Bâtiment de pierre en Turquie. N’avez-vous pas le sentiment que son œuvre a franchi un cap en inscrivant ses récits dans la Turquie natale ?
Oui, un cap dans son œuvre et dans sa vie aussi me semble-t-il. Elle qui avait vécu loin de la Turquie s’est beaucoup impliquée ensuite dans la vie culturelle et politique de ce pays, par son activité de journaliste et aussi dans ses livres.

Vous avez été parmi les premiers à lancer un soutien à Aslı Erdoğan en août dernier lors de son arrestation. Comment avez-vous vécu ces événements ?
Je n’étais pas en France au moment de son arrestation et c’est Jean Rolin qui m’a alerté, nous avons décidé de rédiger ce petit texte de soutien, avec un peu la crainte comme toujours que cela ne soit à double tranchant et ne la mette en difficulté. J’avais alors contacté Timour et d’autres amis turcs et pesé les mots de cet appel. Il est toujours dangereux pour un écrivain de devenir un symbole. Nous avons limité la signature de cette pétition aux écrivains, traducteurs et éditeurs et ne l’avons laissée...

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