La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Revue En bref

mai 2016 | Le Matricule des Anges n°173 | par Emmanuel Laugier

Nu(e) N°58 (Andrea Zanzotto)

La revue Nu(e) consacre son N° 58 à l’immense poète italien Andrea Zanzotto (1921-2011). S’attachant à la transmission des dialectes, leur donnant la chance d’une modernité que beaucoup supposèrent obsolète, Zanzotto interrogea sa place dans « l’interminable querelle de la langue italienne, (qui) est étroitement liée non seulement à l’histoire de la littérature italienne, mais encore à celle de la nation elle-même  », propos qu’il développe dans les entretiens ici réunis (plus de quarante pages, dont celui avec le traducteur Philippe Di Meo). On se reportera par ailleurs aux différentes approches des processus d’écriture que Zanzotto déploya radicalement, avec une largesse d’exploration très précise, jusqu’au baroque, dont celle sur « l’ébloui » dans Phosphènes, sur le « sublime corrompu » et la « virtualisation du sentir », voire sur les « lieux et positionnements » de son langage. Ce que P. Parlant synthétise en questionnant « Ce que peut le poème » chez Zanzotto quant à ce qu’il doit louer du monde sans cacher l’inquiétude et la perplexité que relève le laudare latin. Autre aspect de l’œuvre ici envisagée est celle de Zanzotto critique, que P. Benzoni appelle, d’une très belle formule, les « bourdonnements, moiteurs et cristallinités » de sa prose réflexive, laquelle se traduit autant en « figurations articulées et en analogismes débridés  », qu’en recourant à une « pluralité de registres et de domaines convoqués  » d’une « ampleur étourdissante  ». E. L.

Nu(e) N° 58, 211 pages, 17
(29, rue Primerose 06000 Nice)

En bref Par Emmanuel Laugier
Le Matricule des Anges n°173 , mai 2016.
LMDA papier n°173
6,50 
LMDA PDF n°173
4,00