La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Le Matricule des Anges

  • Le stylo et son double

    Lmda N°251 Un livre étonnant explore les labyrinthes où s’égarent ceux qui s’emparent d’un crayon pour écrire.
    L’objet est intrigant. Deux textes, présentés tête-bêche, forment un livre à double entrée que l’on commencera au choix dans un sens ou l’autre. Mais rien, dans cet exercice de duplication, n’indique l’ordre adéquat : il y a deux couvertures, deux titres, deux codes-barres, deux pages de garde, deux textes de présentation sur les deux rabats. Mais il n’y a pas, c’est original, de nom...
  • Hope

    Domaine étranger Fascination du vide En faisant le portrait d’une famille bourgeoise de la banlieue de New York, Hope fait le procès d’une Amérique déconnectée de toute vie intérieure. Plus glaçant que drôle. Le deuxième roman du jeune Américain Andrew Ridker (né en 1991), auquel on doit Les Altruistes (Rivages, 2019) a été salué par The New York Times selon ces termes cités en quatrième de couverture du nouvel opus : « Les personnages d’Andrew Ridker ratent leur vie dans les grandes largeurs, mais ils sont irrésistiblement attachants. » Étrange lecture d’un roman où les Greenspan issus d’une famille aisée ne ratent pas tant leur vie (ils ne...
  • De plomb et d’or

    Domaine français Boltanski intime Exercice d’admiration par François Jonquet, doublé d’une satire du microcosme commercial de l’art contemporain. Un grand écart salutaire. Sur la couverture, il est indiqué « roman ». Mais ce livre contient beaucoup de réel. Il est dédié à Annette Messager et Christian Boltanski, et on a tout de suite envie d’aller voir, dans les dernières pages, celles des remerciements, ce que François Jonquet y mentionne : tout ce qui concerne les deux artistes est vrai, validé, autorisé.  Où sommes-nous, alors ? Dans cet entre-deux passionnant qui glisse une bonne dose de fiction (le...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

I want Ubac

Au mois de novembre dernier, un sénateur issu du centre décomplexé verse en catimini quelques grammes d’ecstasy dans la coupe de champagne d’une amie députée avec l’espoir qu’elle se mélange les chambres. La manœuvre échoue et la dame porte plainte. Afin de justifier le geste de son client, l’avocat propose une circonstance atténuante : la veille des faits, son vieux chat venait de mourir. Presque la réponse d’Agnès à Arnolphe dans L’École des femmes. Pour le même effet : hilarité générale. Le pays n’est pas prêt à considérer le deuil des animaux de compagnie. Le chien trépasse et la...
Le Matricule des Anges n°250
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • Poëmes

    Poésie Hölderlin, un saint de la poésie Il voyait dans la beauté d’un monde hanté par les paysages d’une Grèce idéale, l’effraction sublime du sacré. Entre chant nuptial et souffrance tragique, sa poésie cherche à réconcilier la nuit et la lumière. Lire Hölderlin aujourd’hui n’a rien d’évident. Profitons donc de la reparution d’un choix de Poëmes de Friedrich Hölderlin, dans la version française de Gustave Roud, pour le (re)découvrir et constater combien la manière dont il ordonne son dire, construit son chant et développe, sur un pur mode d’exaltation, une parole souveraine dans sa joie de nommer, mérite le détour. Contemporain de Beethoven et de Bonaparte, Hölderlin, né en Souabe en...
  • Titus d’enfer. Cycle de Gormenghast, tome 1

    Histoire littéraire Tours, rites et dingueries Le Britannique Mervyn Peake a signé avec la Trilogie de Gormenghast l’un des classiques majeurs de la littérature d’imagination du siècle dernier. À l’heure de saluer l’écrivain Patrick Reumaux qui a disparu le 17 janvier dernier, la reparution de sa traduction du chef-d’œuvre inclassable de Mervyn Peake (1911-1968), la Trilogie de Gormenghast, semble l’hommage le plus retentissant que le monde culturel français soit capable de lui rendre. Si la presse est silencieuse à propos de la mort du traducteur, il se peut que le Titus d’Enfer de Peake recueille les suffrages de jeunes critiques...
  • Proches

    Théâtre Cellule familiale Dans Proches, Laurent Mauvignier montre les préparatifs fébriles d’une réunion un peu particulière. L’occasion renouvelée pour le dramaturge et romancier d’ausculter les empêchements intimes. Yoann est en route. Cela fait quatre ans que six personnages plus un l’attendent. Ce sont leurs retrouvailles, aujourd’hui, que nous promet la nouvelle pièce de théâtre de Laurent Mauvignier. Ils se rassembleraient, le fils revenu, les parents, les sœurs et leurs compagnons. Ils se diraient leur joie d’être enfin réunis, tout ce qui s’est passé entre-temps, les petits comme les grands événements, et ce qu’ils n’ont jamais réussi à se dire....
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

L’odeur des jasmins

Son grand-père lui racontait la prise d’Alger de 1830. L’écrivaine et traductrice Jeanne Terracini (1911-2015), amie de Camus, y aura connu les joies de l’enfance puis l’éloignement irrémédiable. Jeanne Terracini appartient à une génération qui a connu deux guerres et quelques libérations, pas toujours vécues dans la joie puisqu’elle appartenait à ces pieds-noirs qui s’exilèrent au moment de l’indépendance en 1962. Elle appartient aussi à la cohorte des fantômes de l’édition, les traductrices et traducteurs, dont le nom se perd encore trop souvent dans les sables de la mémoire, comme si leur rôle devenait tout à coup négligeable lorsqu’ils n’étaient plus là en personne pour veiller au respect de leur travail. Les lecteurs d’Arthur Koestler, d’Ignacio Silone ou d’Alberto Moravia...
Le Matricule des Anges n°223