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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Être gay en Russie

    Lmda N°251 Écrit en français, Espèces dangereuses est l’évocation d’une parenthèse qui n’a pas duré : quelques années où l’on a cru que la liberté sexuelle était possible à Moscou.

    Espèces dangereuses

    Il ne faut pas se mentir : ça serre le cœur de lire ce roman bourré de sincérité, qui transpire l’expérience personnelle par tous les pores, entre chaque mot. Soit un jeune homme, en Russie. Sergueï Shikalov, né en 1986, raconte ses années 2000, pendant lesquelles les gays russes ont cru à une possibilité de liberté. Hélas… Le triste dictateur, qui a annexé la Crimée en 2014 et envahi...
  • Les Filles du chasseur d’ours

    Domaine étranger Au fin fond des bois Là où la terre se fond dans les eaux, écoutons la voix des Filles du chasseur d’ours s’élever, hurler, maudire, dans un roman sauvage. On y rencontre une forêt, l’ombre de l’ours, une chaumière abandonnée, sept filles à l’allure et au parfum d’ogresse, des trésors enterrés, une ville sous la neige, une narratrice comme une bonne fée. Et pourtant, Les Filles du chasseur d’ours n’a du conte que l’apparence, et tient les fées, bonnes ou mauvaises, très à distance. Ne serait-ce que par cette odeur qui se dégage de la troupe agitée des filles sauvageonnes et qui envahit chaque...
  • C’est en hiver que les jours rallongent

    Domaine français Le salut aux ombres Joseph Bialot (1923-2012) écrit son récit du camp et de l’impossible deuil du camp. Un grand livre d’Auschwitz. L’ancien résistant Joseph Bialot, né Joseph Bialobroda à Varsovie, a déjà 55 ans à la sortie de son premier polar, et c’est à 78 ans qu’il témoigne d’Auschwitz. Il aura été en panne un quart de siècle, la tête encore dans le camp. Et puis, à quoi bon ? « On ne compte plus les récits sur la déportation. Ils se sont accumulés. En vain. Tout le monde écoute, personne n’entend. » Pourquoi en rajouter si « Auschwitz ne peut pas être “mis en...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Verre paradis

La libraire du bourg a reçu un exemplaire de l’ouvrage en exclusivité, début août. Elle l’a aimé et consent à le prêter à condition que ce partage demeure confidentiel. Pas un mot sur le livre avant sa sortie officielle : si cette faveur venait aux oreilles de l’éditeur, elle en prendrait pour son matricule (clin d’œil appuyé). Juré. On lira Panorama, le dernier roman de Lilia Hassaine en loucedé. Et craché, on n’en parlera à personne. Jusqu’à l’an passé, la jeune femme animait une chronique dans l’émission Quotidien sur la chaîne TMC. Sa mission consistait à « décrypter » l’actualité et...
Le Matricule des Anges n°246
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Arnaud Bikard *

Le Chevalier Paris et la Princesse Vienne d’Élia Lévita Rien ne me destinait a priori à traduire un roman de chevalerie, et sans doute encore moins un roman de chevalerie yiddish. Arthur, Charlemagne, le merveilleux, les inimitiés et alliances des familles seigneuriales n’ont pas exercé de charme particulier sur mon enfance. On a bien dû me dire, avant l’âge adulte, que mes grands-parents maternels connaissaient le yiddish (bien que, ne les ayant jamais entendus parler que le français, il m’est arrivé d’en douter) mais cette langue, associée dans mon imaginaire au judaïsme orthodoxe, à la grisaille polonaise, aux disparus de la Seconde Guerre...
Le Matricule des Anges n°248
  • Eva et les bêtes sauvages

    Domaine étranger Humeurs humides Un port au bord de la jungle, une sale guerre qui n’en finit pas, une jeune femme en perdition : l’écrivain colombien Antonio Ungar raconte avec talent un monde peu décrit. Elle avait une force qu’Ochoa n’avait jamais vue chez une femme instruite de la ville, et pourtant elle semblait s’en remettre corps et âme à un destin sans échappatoire, assumer à elle seule le poids d’un héroïsme qu’il avait trouvé extrêmement touchant, absolument prête à mourir de tristesse pour un passé mort et à disparaître sans laisser de traces dans l’un des coins les plus reculés de cette jungle humide et sombre. » Ochoa, surnommé El...
  • La Mer en hiver sur les côtes de la Manche

    Poésie Le William Blake des plages De la mer comme « temps liquide » aux nouvelles Amériques promises par l’espace galactique, où est la frontière entre image et réalité ? Jacques Darras, chevauchant vers et prose, s’est lancé à sa recherche. Porté par une respiration d’espaces et de siècles, un mouvement d’expansion anime le nouveau livre de Jacques Darras. Divisé en deux parties, « La mer en hiver sur les côtes de la Manche » écrite en vers libres, et « L’imagination et le pur vertige d’exister », en prose, il traite de la vie à travers notre relation à l’espace-temps et aux images de la « réalité ». Tout commence avec la mer, « sa respiration palpable, palpitante d’Infini »...
  • Correspondance 1968-1978

    Pierre Pachet / Georges Perros
    Histoire littéraire Zébrures d'épistole Plus que littéraire, la correspondance entre Georges Perros et Pierre Pachet montre une amitié à hauteur d’hommes. Qui découvre un jour Georges Perros (1923-1978) et ses écrits à nul autre pareils, dont les fameux Papiers collés, ne pourra plus jamais s’en détourner. Cette correspondance avec son cadet de quatorze ans Pierre Pachet (1937-2016), qui lui aussi nous manque, est une belle occasion de les retrouver, et ce grâce à Thierry Gillybœuf, impeccable transcripteur des quelque 150 lettres échangées pendant dix ans entre les deux hommes. Cette relation...
  • Jour de colère

    Théâtre Le combat d'une activiste Deux anges provoquent et accompagnent la descente aux enfers d’une infirmière. En 2015, Mária Sándor, une infirmière d’un service de néonatalogie, décide d’alerter et de se battre contre le mauvais état du service de santé hongrois. Entre autres en incitant le personnel des hôpitaux à venir travailler en blouse noire. Elle deviendra très vite « l’infirmière en noir ». Soutenue au départ, applaudie, encouragée, son action est fortement combattue par le gouvernement et par certains médias, la pression augmente, ses...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Le squelette du père

C’est dans le grenier de la maison familiale de Baulon, près de Rennes, que l’enfant Edouard Ganche, fils du médecin de campagne Alexandre Ganche (1853-1893) a fait l’apprentissage le plus marquant de son existence. Autour de la malle où son père avait rangé ses affaires de carabin, il s’initia seul à un monde particulier qui lui infusa le goût de la médecine et une fascination extraordinaire pour la mort. La discipline médicale, Edouard Ganche, né le 13 octobre 1880, en avait fait l’expérience pour avoir parcouru la campagne dès l’âge de 7 ans aux côtés de son père. à 13 ans, au moment...
Le Matricule des Anges n°122