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Le Matricule des Anges

  • Le stylo et son double

    Lmda N°251 Un livre étonnant explore les labyrinthes où s’égarent ceux qui s’emparent d’un crayon pour écrire.
    L’objet est intrigant. Deux textes, présentés tête-bêche, forment un livre à double entrée que l’on commencera au choix dans un sens ou l’autre. Mais rien, dans cet exercice de duplication, n’indique l’ordre adéquat : il y a deux couvertures, deux titres, deux codes-barres, deux pages de garde, deux textes de présentation sur les deux rabats. Mais il n’y a pas, c’est original, de nom...
  • Mon sous-marin jaune

    Domaine étranger Défaire le temps Roman élastique sur l’enfance et l’oubli, Mon sous-marin jaune de Jón Kalman Stefánsson est un accordéon autobiographique qui s’étire depuis nos jours jusqu’aux années 1970 en Islande. Un jour de l’été 2022, si proche de celui de notre lecture, un narrateur identique à Jón Kalman Stefánsson se retrouve, dans un parc londonien, face à un fantôme de son enfance : Paul McCartney. Et « les vagues du passé » de tomber sur l’écrivain assis et de le ballotter le temps d’un roman entre ce point de départ et les années 1970 en Islande. Le petit garçon a 7 ans lorsqu’il apprend, au détour d’une phrase, que sa mère est morte. Il vit...
  • Le Violon d’Adrien

    Domaine français Perle des Antilles ? En exil dans son propre pays, Gary Victor témoigne, en Buster Keaton créole, sa solidarité au roman pour dénoncer et résister à l’effroi. Pays maudit rime avec Haïti. Après les colonisations, la flibuste, l’esclavage, les dictatures, la corruption, les séismes, les épidémies, la Première République noire est aujourd’hui un État à la dérive, gangrené par les gangs qui s’y affrontent. « C’est un pays failli. La réalité déborde dans la fiction. Et en pays failli, on se bat pour survivre. Car il n’y a plus les uns et les autres, nous sommes dans le même effondrement empuanti »,...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

I want Ubac

Au mois de novembre dernier, un sénateur issu du centre décomplexé verse en catimini quelques grammes d’ecstasy dans la coupe de champagne d’une amie députée avec l’espoir qu’elle se mélange les chambres. La manœuvre échoue et la dame porte plainte. Afin de justifier le geste de son client, l’avocat propose une circonstance atténuante : la veille des faits, son vieux chat venait de mourir. Presque la réponse d’Agnès à Arnolphe dans L’École des femmes. Pour le même effet : hilarité générale. Le pays n’est pas prêt à considérer le deuil des animaux de compagnie. Le chien trépasse et la...
Le Matricule des Anges n°250
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Antonio Werli

Horcynus Orca*, de Stefano D’Arrigo Imagine quelque chose d’aussi vaste et profond qu’un océan et aussi haut et large qu’une montagne. Et imagine encore que la seule chose excitante que tu ressens lorsque tu te retrouves devant cette énormité, c’est que tu veuilles la traverser. J’ai découvert le nom d’Horcynus Orca il y a une quinzaine d’années par un simple commentaire d’un internaute italien sur un site dont je ne me souviens plus le nom, à une époque où je m’intéressais particulièrement à la littérature italienne contemporaine. Je n’avais jamais entendu parler de ce roman ni de l’auteur, toutefois D’Arrigo était cité...
Le Matricule des Anges n°246
  • Hope

    Domaine étranger Fascination du vide En faisant le portrait d’une famille bourgeoise de la banlieue de New York, Hope fait le procès d’une Amérique déconnectée de toute vie intérieure. Plus glaçant que drôle. Le deuxième roman du jeune Américain Andrew Ridker (né en 1991), auquel on doit Les Altruistes (Rivages, 2019) a été salué par The New York Times selon ces termes cités en quatrième de couverture du nouvel opus : « Les personnages d’Andrew Ridker ratent leur vie dans les grandes largeurs, mais ils sont irrésistiblement attachants. » Étrange lecture d’un roman où les Greenspan issus d’une famille aisée ne ratent pas tant leur vie (ils ne...
  • La Mer en hiver sur les côtes de la Manche

    Poésie Le William Blake des plages De la mer comme « temps liquide » aux nouvelles Amériques promises par l’espace galactique, où est la frontière entre image et réalité ? Jacques Darras, chevauchant vers et prose, s’est lancé à sa recherche. Porté par une respiration d’espaces et de siècles, un mouvement d’expansion anime le nouveau livre de Jacques Darras. Divisé en deux parties, « La mer en hiver sur les côtes de la Manche » écrite en vers libres, et « L’imagination et le pur vertige d’exister », en prose, il traite de la vie à travers notre relation à l’espace-temps et aux images de la « réalité ». Tout commence avec la mer, « sa respiration palpable, palpitante d’Infini »...
  • Journal d’usine

    Poches La grande manœuvre à lunettes La philosophe Simone Weil témoigne de l’usine : sa violence, ses douleurs et ses joies. Un « mystère », et un grand livre. En décembre 1934, la jeune agrégée de philo Simone Weil se fait embaucher dans une usine comme « manœuvre sur la machine ». Pour comprendre et partager les « souffrances des ouvriers ». Dans une lettre d’avril 1935 que cite dans sa préface Thomas Dommange, elle note : « Cette expérience, qui correspond par bien des côtés à ce que j’en attendais, en diffère quand même par un abîme : c’est la réalité, non plus l’imagination ». Elle...
  • Cœurs battants

    Théâtre Cœurs de femmes Valentine Sergo ausculte une société qui déraille. Il y en a des cœurs qui battent dans cette histoire. Et il y a Nour pour s’en occuper. Nour est cardiologue. Enfin, interne en cardiologie. Et ce ne sera pas facile pour elle d’intégrer le service de l’hôpital puisqu’elle est maghrébine : « Nous devons respecter les quotas d’étudiants étrangers. Ce sont d’abord les étudiants en provenance d’autres pays européens qui sont retenus, puis, s’il reste de la place, les étudiants...
Égarés, oubliés
par Éric Dussert

Commedia all’improvviso

Novateur, l’Italien Ettore Settanni (1901-1985) a laissé un livre remarquable et dans l’entourage de James Joyce un souvenir partagé. Tout s’aplanit dans l’heure plate. » C’est sur cette phrase énigmatique que s’achève la première page du roman Les Hommes gris qu’Ettore Settanni publie chez Rieder en 1937. La préface est de Valery Larbaud, grand italianisant comme on sait. Le critique Ramon Fernandez lui consacre toute son attention dans Marianne le 14 juillet : « M. Ettore Settanni a horreur de la mise en scène. Il nous introduit directement, immédiatement, dans le cerveau de ses personnages. Il entend nous faire saisir, au hasard la chance, les modifications cérébrales des hommes et des femmes (surtout des femmes)...
Le Matricule des Anges n°180