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Le Matricule des Anges
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Le Matricule des Anges

  • Cours, camarade…

    Lmda N°251 L’agit-prop, des luttes, l’arnaque aux banques, la clandestinité : Allèssi Dell’Umbria retrace l’épopée urbaine d’Os Cangaceiros.
    Allèssi Dell’Umbria s’était fait remarquer en 2006 avec son Histoire universelle de Marseille (Agone), belle saisie de l’universel de la domination à partir du local. Échos du Mexique indien et rebelle (Rue des Cascades, 2010), R.I.P. Jacques Mesrine (Pepitas de calabaza, 2011), ou le récent Antimatrix (La Tempête, 2021), s’inscrivaient dans cette même ligne à laquelle ne déroge pas « Du fric...
  • Les Filles du chasseur d’ours

    Domaine étranger Au fin fond des bois Là où la terre se fond dans les eaux, écoutons la voix des Filles du chasseur d’ours s’élever, hurler, maudire, dans un roman sauvage. On y rencontre une forêt, l’ombre de l’ours, une chaumière abandonnée, sept filles à l’allure et au parfum d’ogresse, des trésors enterrés, une ville sous la neige, une narratrice comme une bonne fée. Et pourtant, Les Filles du chasseur d’ours n’a du conte que l’apparence, et tient les fées, bonnes ou mauvaises, très à distance. Ne serait-ce que par cette odeur qui se dégage de la troupe agitée des filles sauvageonnes et qui envahit chaque...
  • La Vie de ma mère !

    Domaine français L'amour vache Dans un premier roman enlevé, à la fois cruel et émouvant, Magyd Cherfi raconte une métamorphose singulière, celle d’une mère. Dans notre imaginaire, parmi d’autres clichés, trône l’image de la mère méditerranéenne, juive ou arabe, une Marthe Villalonga envahissante mais farouchement aimante, dévouée à sa famille nombreuse, génitrice fière de sa portée, aussi savante en larmes pathétiques qu’en youyous triomphants. Celle qu’ici nous allons rencontrer s’écarte, dès l’abord, de ce modèle. Taos est une veuve recluse dans sa solitude et ses douleurs : ses deux filles et...
Chronique
En grande surface
par Pierre Mondot

Drôle d’Œdipe

On attendait l’automne pour savourer le dernier Modiano en sa bruine mais alerte, voici que soudain les sirènes de l’édition retentissent au signal d’une intrusion : un inconnu de 25 ans a vendu en deux mois ses confessions cent mille fois. La presse repère dans ce succès aussi rapide qu’imprévisible les signes d’un véritable phénomène de société. Sans surprise, le Matricule exige une enquête. Patrick attendra. Mais ça alors quel hasard et que le monde est mince puisque Panayotis Pascot (le phénomène observé) accéda à la notoriété par la même rampe que Lilia Hassaine, commentée dans...
Le Matricule des Anges n°248
Mireille Gagné

un auteur

Mireille Gagné

Chronique
Traduction

Arnaud Bikard *

Le Chevalier Paris et la Princesse Vienne d’Élia Lévita Rien ne me destinait a priori à traduire un roman de chevalerie, et sans doute encore moins un roman de chevalerie yiddish. Arthur, Charlemagne, le merveilleux, les inimitiés et alliances des familles seigneuriales n’ont pas exercé de charme particulier sur mon enfance. On a bien dû me dire, avant l’âge adulte, que mes grands-parents maternels connaissaient le yiddish (bien que, ne les ayant jamais entendus parler que le français, il m’est arrivé d’en douter) mais cette langue, associée dans mon imaginaire au judaïsme orthodoxe, à la grisaille polonaise, aux disparus de la Seconde Guerre...
Le Matricule des Anges n°248
  • Terre, mère noire

    Domaine étranger Des mythes à la lettre Dans un roman sombre, cruel, à l’humour acide, Kristian Novak dénude une enfance chaotique à l’aube de la balkanisation de la Yougoslavie. Qui n’a jamais souhaité la disparition de quelqu’un ? C’est même un comportement normal, œdipien quand il s’agit du père pour un garçon. De là à ce que Matija en assume la disparition et celle de tous les suicides étranges qui frappent le roman ? Pourquoi tant de fadaises débitées aux enfants ? Devrait-on leur dire la vérité ? Que la vie, si belle soit-elle, a bien une date de péremption et que la mort ne s’explique pas, reste un...
  • Poëmes

    Poésie Hölderlin, un saint de la poésie Il voyait dans la beauté d’un monde hanté par les paysages d’une Grèce idéale, l’effraction sublime du sacré. Entre chant nuptial et souffrance tragique, sa poésie cherche à réconcilier la nuit et la lumière. Lire Hölderlin aujourd’hui n’a rien d’évident. Profitons donc de la reparution d’un choix de Poëmes de Friedrich Hölderlin, dans la version française de Gustave Roud, pour le (re)découvrir et constater combien la manière dont il ordonne son dire, construit son chant et développe, sur un pur mode d’exaltation, une parole souveraine dans sa joie de nommer, mérite le détour. Contemporain de Beethoven et de Bonaparte, Hölderlin, né en Souabe en...
  • Correspondance 1946-2009

    Histoire littéraire Dissemblables mais complices Si tout semble séparer Maurice Chappaz, le « catholique païen », et Philippe Jaccottet, l’homme du doute à la rigueur protestante, leur correspondance montre qu’ils partageaient la même idée d’une poésie de la présence. Après avoir lu la correspondance (1942-1976) que Jaccottet échangea avec Gustave Roud (Gallimard, 2002, édition établie par José-Flore Tappy) on espérait découvrir celle qu’il échangea avec Chappaz. Un vœu aujourd’hui exaucé grâce à cette même José-Flore Tappy. Elle commence, cette correspondance, suite à une note de lecture élogieuse de Jaccottet à propos de Verdures de la nuit (1945), le deuxième recueil de Chappaz, son compatriote et...
  • Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

    Théâtre L'invitation à la beauté De l’utérus au sacré, ou comment recréer une mythologie le temps d’un tutoriel beauté dans sa salle de bains, par Héloïse Desrivières. Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer est une pièce déroutante, alternant trivialité, intimité féminine, et poésie pour une mise en tension onirique qui percute le lecteur. L’autrice cite, avant même le démarrage de la pièce, une poétesse renommée de langue sumérienne du XXIIIe avant J.-C., Enheduanna, grande prêtresse en Mésopotamie. Elle serait la première écrivaine de l’histoire dont on ait gardé trace. Sa poésie parle...
Intemporels
par Didier Garcia

Coup de bâton

Dans Mes Amis, Emmanuel Bove raconte, sans le moindre artifice, la quête éperdue de l’amitié d’un jeune trentenaire. Il y a des êtres humains envers qui la vie se montre particulièrement prodigue, leur accordant tout, et souvent bien au-delà de ce qu’il est raisonnable d’espérer ; il en est d’autres à qui elle refuse tout, jusqu’aux plaisirs les plus simples, sans que l’on sache très bien pourquoi. L’antihéros de ce roman, dont il est aussi le narrateur, est bien de ces derniers. Victor Bâton (c’est son nom, taillé ni pour la gloire ni pour le feu des projecteurs) est un traîne-misère, un pensionné de guerre qui n’aspire pas à travailler, et qui, le soir venu, n’a même pas le courage de se brosser les...
Le Matricule des Anges n°171